La marche des femmes de l’opposition a commencé comme prévu ce mardi 19 avril 2016 à Kaloum. Mais, des perturbations sont constatées au point de départ, au Port Autonome de Conakry. Mais, les marcheuses ont été surprises de constater un coin est noir d’agents de police qui les repoussent et cherchent à empêcher la marche, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Interrogée par un reporter de Guineematin.com sur place, Hadja Kadiatou Bah, de l’UFDG a dénoncé le comportement anti-démocratique des autorités et des forces de l’ordre.
« Nous devrions marcher le mardi dernier. On nous a demandé de reporter pour aujourd’hui. Nous l’avons accepté. C’est une marche pacifique et autorisée qu’on vient perturber par la force aujourd’hui », a-t-elle dit. Mais, qui a demandé alors aux agents d’empêcher la marche si elle a été autorisée ? a demandé le reporter : « Ils disent que l’ordre est venu d’en haut », a répondu, très frustrée la responsable de l’opposition qui dénonce la dictature qui s’instaure peu à peu en Guinée.
Les femmes de l’opposition avaient décidé de marcher aujourd’hui du rond-point du Port Autonome de Conakry pour le ministère de la Justice. L’objectif était de dénoncer l’impunité accordée aux assassins des manifestations pacifiques et également dénoncer la détention prolongée des personnes interpellées lors des manifestations politiques.
Ibrahima Sory Diallo est au Port de Conakry pour Guineematin.com
