Hier, dimanche 05 novembre 2017, cinquième jour de la semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) en Guinée, le correspondant de Guineematin.com à Boké a fait un tour dans la commune urbaine pour s’enquérir de la réalité sur le terrain. Satisfait de la réalisation des cinq jours d’immersions dans les établissements scolaires et universitaires et de Fora dans certains quartiers de la ville, le délégué préfectoral de la SENACIP monsieur Sékou Doré annonce un carnaval géant qui sera organisé ce lundi 06 novembre 2017.
« Beaucoup d’activités sont déjà réalisées. Nous continuons encore. Nous avons tenu des réunions avec les chefs des 15 quartiers de Boké, avec lesquels nous avons planifié des activités en fonction des besoins. Les activités proposées sont telles que l’assainissement du marché central, les cimetières, les lieux de culte, la sensibilisation sur la connaissance des droits et devoirs et l’importance de l’hygiène dans les concessions. Au delà de ça, nous avons formé 100 jeunes animateurs qui ont eu à sensibiliser des ménages, des salons de coiffure, de couture, des gares routières et même les conducteurs de taxis-motos. Demain nous comptons organiser un carnaval géant qui fera participer toutes les autorités, les animateurs et conférenciers. Le point de départ sera à la maison des jeunes et nous ferons le tour de la ville avec de la musique pour mobiliser les citoyens. Et ainsi nous passerons le message de la citoyenneté consacrée à la thématique « le citoyen dans la construction de la nation » », a annoncé le délégué préfectoral de la SENACIP.
Rencontré au quartier Yomboya, situé au sud de la ville, l’animateur Amara Oumar Sylla explique comment les choses se passent dans les zones sensibilisées par son équipe : « Hier nous étions à la gare routière de Yomboya où nous avons rencontré le syndicat des transporteurs qui nous a facilité notre travail de sensibilisation. Nous avons donc sillonné entre toutes les lignes pour attirer l’attention des uns et des autres sur l’importance de la protection des biens publics et le changement de comportement. Nous avons passé nos messages dans les langues locales soussou, poular, malinké et landouma. Aujourd’hui nous sommes dans le quartier Yomboya où nous ciblons des jeunes regroupés autour du thé ou des cafés pour échanger avec eux sur ce que chaque citoyen doit faire pour la construction de la nation guinéenne », a-t-il exprimé.
Pour sa part, Ibrahima Yoya Soumah, l’un des conférenciers qui a animé une conférence à l’école normale d’instituteurs (ENI) le 02 novembre 2017, dit avoir accentué ses mots de sensibilisation sur la notion du civisme qu’il pense avoir manqué aux citoyens de Boké lors des dernières manifestations.
De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com
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