Grève des enseignants : les élèves du lycée Senghor n’ont eu que 2 heures de cours ce mercredi

La grève lancée par des syndicats du SLECG continue d’impacter négativement le déroulement normal des cours à Conakry. Les cours ont été sérieusement perturbés dans certaines écoles de la commune de Matoto. Au lycée Ahmed Sekou Touré, les cours reprennent progressivement même s’il n’y a pas d’affluence, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Selon monsieur Sidiki Kouyaté, proviseur dudit lycée, cette « tentative de grève lancée par les dissidents du SLECG » n’étant pas légale, les gens ont repris le travail. « Comme vous le constatez chez-nous ici, maintenant tous les professeurs sont-là, il n’y a plus d’absents. Les élèves sont là en grand nombre et les cours se passent normalement. Ce matin, il y a 23 professeurs programmés, il y a 21 présents, les deux autres sont des cas de permission », a-t-il dit.

Parlant du comité de défense qui avait été mise en place pour assurer la sécurité des élèves, le proviseur du lycée Ahmed Sékou Touré dit qu’il a été dissous pour l’instant, « puisqu’il n y a pas de menace ».

Au lycée Léopold Sédar Senghor de Yimbaya, c’est jusqu’à 10 heures que les cours ont eu lieu. Interrogé, Keita Mamady Kanko, censeur de ce lycée a dit ne pas comprendre les raisons qui amènent les élèves à rentrer sitôt à la maison. « Aujourd’hui, on avait programmé 25 professeurs, il y a au-moins 20 présents ici, toujours 5 absents. Maintenant on a fait cours jusqu’à 10 heures. Les enfants eux-mêmes à 10 heures rentrent à la maison à cause du manque de professeurs. Ceux qui avaient cours jusqu’à 10 heures ont enseigné. Maintenant de 10 heures à 12 heures, c’est ce qui crée beaucoup de problèmes ici, parce que les enseignants ne sont pas là », a-t-il déploré.

Conformément à la décision de la Direction Communale de l’Education, monsieur Keita dit avoir recensé les noms des professeurs absents. « Je suis en train de dresser la liste des professeurs absents pour ensuite remonter au niveau des autorités compétentes. Je demande le sens patriotique de tous les professeurs, ils doivent voir l’avenir des enfants et renoncer à ce mouvement », a-t-il plaidé.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tel. (00224) 621 09 08 18

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