A l’image des autres plateformes politiques du pays, l’Union des partis politiques (UPP) va répondre à l’invitation du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, qui a entamé hier, lundi 14 mars 2022, de nouvelles rencontres avec les acteurs sociopolitiques du pays. Elle a annoncé cette décision au sortir d’une plénière tenue aujourd’hui, au siège national du Parti de l’unité et du progrès (PUP), à Conakry. Les membres de cette plateforme annoncent qu’ils vont aller défendre leur point de vue par rapport au cadre de dialogue en perspective, a constaté un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.
« La plateforme a salué l’initiative du courrier (qui leur a été adressé, ndlr) et notre délégation est prête à répondre à l’appel du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation. Toutefois, nous avons signalé notre souhait de voir un cadre de concertation efficient, efficace, permettant d’ouvrir un couloir pendant cette période de transition entre la classe politique et les autorités de la transition. A cet effet, nous aimerions, nous souhaiterions que le premier ministre, chef du gouvernement, puisse être le porteur de ce cadre de concertation, avec l’intermédiation et l’organisation du ministre de l’administration du territoire », a indiqué Dr Sékou Koureissy Condé, le porte-parole de l’UPP.
Pour cette plateforme politique, la mise en place d’un cadre de dialogue permanent entre les autorités de la transition et la classe politique est aujourd’hui indispensable. Car, « les différentes actions, les différentes opérations posées par le CNRD, si au début, elles ont suscité beaucoup d’enthousiasme, aujourd’hui, cela mérite d’être examiné par l’ensemble des acteurs concernés, dont la classe politique, dans un processus inclusif permettant un retour apaisé à l’ordre constitutionnel », a dit M. Condé, ajoutant qu’il y a plusieurs autres questions importantes qui doivent être discutées.
« L’envoi des conseiller du CNT à l’intérieur du pays sans l’avis ou sans l’accompagnement de la classe politique était préoccupante. Les assises politiques déjà programmées sans l’ouverture ou sans la mise en place d’un cadre de dialogue posent un certain nombre de questions que nous aimerions discuter lors de notre rencontre avec les autorités de la transition. Pendant les six mois, la classe politique a été exclue du processus de mise en œuvre de la transition, nous souhaitons que ceci soit corrigé. Parce que le président de la République, les membres du CNRD, n’ont pas d’ennemis dans la classe politique », a dit le président de l’ARENA, Dr Sékou Koureissy Condé.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com
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