S’achemine-t-on vers une pénurie de carburant dans la préfecture de Mandiana ? Tout porte à le croire. Déjà, deux stations-service (sur les dix que compte la commune urbaine) ne servent plus depuis quelques jours à cause d’une rupture du stock. Les autorités préfectorales s’inquiètent et demandent aux stations qui possèdent encore du carburant de procéder à une gestion rationnelle de leurs stocks pour éviter une crise dans la ville. Les autorités ont d’ailleurs fixé des heures de travail et interdit à ces stations de pomper le carburant dans les bidons. Et, ces mesures sont déjà entrées en vigueur, a appris le correspondant de Guineematin.com à Mandiana.
Selon l’inspecteur préfectoral de la SONAP (société nationale des pétroles) de Mandiana, Moussa Magassouba, c’est au terme d’une réunion tenue hier, jeudi 24 mars 2022, avec les autorités préfectorales administratives et sécuritaires de Mandiana que ces mesures préventives ont été prises.
« Quand nous avons reçu un courrier de la hiérarchie nous demandant de gérer de façon rationnelle le stock du carburant, on n’a pas tardé à prendre langue avec les autorités préfectorales et communales. Maintenant, c’est lors de la réunion à la préfecture qu’on a pris ensemble certaines mesures pour bien gérer le stock disponible dans les 10 stations de la commune urbaine de Mandiana. Déjà, deux (2) stations n’ont plus de carburant ; et, les huit (8) autres stations qui ont du carburant ont aussi des quantités faibles, surtout en gasoil. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire d’interdire le piquage des bidons, excepté pour les propriétaires de grands groupes électrogènes. Et ; exiger aussi un service minimum. C’est-à-dire de servir les engins de 6 heures à 14 heures et reprendre à 16 heures pour fermer 18 heures. Et, devant ces mesures, toute personne prise se verra infliger des sanctions sévères », a dit Moussa Magassouba.
De Mandiana, Mamady Konoma Keïta pour Guineematin.com
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