La gouverneure de Conakry aux candidats du BEPC : « Soyez sereins dans la tête »

C’est parti pour le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). La première épreuve de cet examen a été lancée ce vendredi, 10 juin 2022, sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Dixinn, c’est madame la gouverneure de la ville de Conakry qui a donné le coup d’envoi de cet examen à l’école primaire Les Dabadins en présence du maire de la commune de Dixinn et de l’inspectrice régionale de l’éducation, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Dans la commune de Dixinn, ce sont 2 972 candidats, dont 1 475 filles, répartis dans 8 centres qui vont affronter cet examen. La première épreuve a été la Rédaction.

Dans ce centre, la gouverneure de la ville de Conakry, M’Mahawa Sylla a mis l’occasion à profit pour inviter les candidats et les surveillants à faire du sérieux tout au long de ces évaluations.

M’Mawa Sylla, gouverneur de la ville de Conakry

« Chaque étape de la vie scolaire est une étape de l’histoire que vous écrivez. Aujourd’hui, nous sommes à une étape de la vie encore, c’est-à-dire le changement du niveau collège au lycée. Donc, considérez que vous êtes en interrogation. Parce que c’est le mot concours où examen qui effraie les gens. Quand on a dans la tête que nous sommes en interrogation, comme on a l’habitude de le faire dans la semaine, ça passe tranquille. Soyez sereins dans la tête. Sachez que ce sont les activités quotidiennes que vous avez toujours faites dans les écoles depuis que vous êtes au primaire jusqu’au secondaire. Le chemin est long mais avec le courage, on y arrive toujours. Donc, je souhaite bonne chance à chacun et bon courage à tout le monde. Aux surveillants aussi, de veiller à l’application des règles imposées par le ministère de l’éducation. Ce n’est contre personne, mais nous voulons de la qualité », a laissé entendre la gouverneure.

Leontine Cissoko, inspectrice régionale de l’éducation

De son côté, l’inspectrice régionale de l’éducation de Conakry, Léontine Cissoko, a insisté sur les interdictions, notamment sur les téléphones. « Soyez détendus, n’ayez pas peur. Mais tout ce qui est interdit doit être respecté. Pas de téléphone. Nous sommes d’accord. Un candidat qui a un téléphone ou un surveillant qui a un téléphone, il n’y a pas de pardon. Il sera directement rejeté. Et la police est là pour l’embarquer et l’envoyer là où il doit partir. Là, c’est l’intéressé qui a cherché. Quand tu cherches, tu trouves, et quand tu trouves, tu supportes… », a-t-elle lancé.

Mamady Konaté, directeur communal de l’éducation de Dixinn

Pour le directeur communal de l’éducation de Dixinn, Mamady Konaté, les règles sont strictement respectées même si des cas d’absence sont signalés. « Comme vous avez remarqué, même nous les DCE, on n’a pas droit aux téléphones dans les centres. Les délégués aussi n’ont pas de téléphones.  Personne n’a le droit au téléphone dans les centres. Pour les cas d’absences, on a observé cela. Les enfants peuvent tomber malades ou se déplacer. Mais là, il y a des cas d’absence », a-t-il souligné.

Selon nos informations, la région de Conakry compte 63 740 candidats, dont 31 316 filles, répartis dans 144 centres répartis comme suit : Dixinn (8 centres), Kaloum (4 centres), Matam (14 centres), Ratoma (54 centres) et Matoto (64 centres).

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tel :620 589 527/664 413 227

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