Elhadj Mamadou Diouldé Bah, fondateur du Groupe scolaire Van Vollenhoven, situé à côté de Hamdallaye pharmacie, dans la commune de Ratoma, est un acteur de l’école guinéenne très soucieux de l’avenir des enfants de son pays. Après 24 ans au Sénégal, il a décidé de rentrer en Guinée, il a décidé de créer une école privée pour manifester sa volonté de contribuer au développement du pays. En prélude à la reprise des cours, prévue le mardi, 4 octobre 2022, Elhadj Bah a reçu un reporter de Guineematin.com, le lundi 3 octobre.
« Moi je n’ai pas eu la chance de pousser les études. Je me suis limité en 5ème année (CM1). Après avoir essayé quelques activités. Je suis allé au Sénégal en 1969 où je suis resté pendant 24 ans. J’ai travaillé pendant 12 ans à la société SIBD de Djourbel et 12 ans comme magasinier à la SPIA de Louga. C’est là-bas où j’ai pris ma retraite. Parallèlement, j’ai mis en place l’association des jeunes ressortissants de Guinée au Sénégal. Nous avons reçu le Président Lansana Conté avec tous les honneurs et ce fut une réussite. Par la suite, quand j’ai pris ma retraite, je suis allé dire Hervé Vincent Bangoura, qui était l’Ambassadeur de la Guinée au Sénégal, pour lui dire que je voulais partir aux Etats Unis. Il m’a demandé de rentrer et travailler au pays. J’ai accepté de rentrer en Guinée et de m’investir dans l’école », a expliqué le fondateur du Groupe scolaire Van Vollenhoven.
A la question de savoir pourquoi son choix a porté sur l’éducation, Elhadj Bah explique que cela est lié à une observation minutieusement faite sur le niveau de développement du Sénégal. « Lorsque je vivais au Sénégal, j’ai constaté que ce pays n’avait pas autant de potentialités agricoles, énergétiques et minières que la Guinée. Mais le Sénégal dispose de nombreux cadres. Et ce sont les enseignants et les magistrats qui dirigent ce pays.
Je me suis dit que le meilleur investissement pour aider notre pays à aller de l’avant, c’est dans l’éducation. Si les jeunes sont bien formés, demain, ce sont eux qui vont gérer le pays. Et Dieu merci, depuis l’ouverture de cette école en 2004, on ne compte plus le nombre d’élèves que nous avons formés. Nous avons même obtenu des lauréats. Et cette année, nous avons totalisé 19 mentions à l’entrée en 7ème année sur les 37 admis de notre école. En 2023, nous ferons de notre mieux », a promis ce fondateur d’école au caractère particulier.
Pour Elhadj Diouldé Bah, le secret du succès de son école réside dans l’encadrement, le travail et la discipline. « Chez nous ici, nous saluons l’engagement du gouvernement à qualifier le système éducatif guinéen. Depuis la création de l’école, cela a été notre devise. Chez nous, si l’enfant a un point, c’est ce qu’on met dans son livret. S’il a 10, on lui donne 10 sans problème. Nous avons un personnel dévoué, qualifié et expérimenté pour encadrer les enfants, de la maternelle en terminale. C’est pourquoi, tous les ans, nous enregistrons de bons résultats. Nos enfants ne comptent que sur leurs efforts personnels. Ils sont formés dans ce cadre. Cette année par exemple, nous avons obtenu 87% de succès à l’examen d’entrée en 7ème année, 54, 7% et 32% au Bac unique. Ce qui la place largement au-dessus de la moyenne nationale ».
Toutefois, ce fondateur reste préoccupé par l’engagement des parents d’élèves à continuer de soutenir leurs enfants. « Ici, nous avons un prix largement compétitif. Nous faisons à la limite de l’humanitaire pour donner la chance au maximum d’enfants de venir étudier chez nous. Mais nous demandons aux parents d’élèves d’accepter de s’acquitter des frais de scolarité de leurs enfants. Une école privée est différente du public. Quelle que soit ma volonté d’offrir une bonne formation aux enfants, si les enseignants ne sont pas payés, cela ne peut marcher. Je demande aux parents un engagement plus fort pour aider leurs enfants à bénéficier d’une bonne formation. Nous félicitons et encourageons l’Etat pour les mesures de contrôle et d’encouragement mises en place. Nous pensons que ces mesures d’encouragement vont être étendues à toutes les écoles du pays », a conclu le doyen.
Allant dans le même sens, Mamadou Pathé Bah, le Directeur de l’école primaire de Van Vollenhoven, soutient que son école est parmi les meilleures de la Guinée. « Ce n’est pas pour nous vanter. Mais notre école est parmi les plus performantes du pays, au vu des statistiques. Rien que cette année, à l’entrée en 7ème année, nous avons récolté 87% de taux de réussite avec 19 mentions. Et cette année (2022/2023), nous visons, à défaut de 100% de succès, de réaliser au moins 90%. Nous avons une équipe étoffée et bien rodée pour continuer la formation des enfants.
Nous souhaitons que l’Etat pense aux écoles privées dans le cadre la distribution des manuels scolaires. De la maternelle en 6ème année, nous avons un personnel qualifié et bien motivé. Nous pensons que l’Etat va aussi se pencher sur les écoles qui ont fait de bons résultats pour susciter plus d’émulation », a formulé ce formateur qui promet d’introduire des innovations dans son école. « Nous préconisons de former régulièrement notre personnel. Nous prévoyons d’insérer dans le programme scolaire la formation civique des enfants par des visites des édifices de l’Etat et autres sites importants de la capitale », a-t-il promis.
En plus de solliciter un regard bienveillant de l’Etat à l’égard des écoles qui se sont positivement distinguées, M. Bah, demande aux parents d’élèves de continuer à faire confiance à Van Vollehnoven qui souhaite former les élites de demain. « Dans notre école, nous recevons des enfants de tous les niveaux. Nous veillons sur leur sécurité, nous maintenons le contact avec les parents d’élèves, nous suivons l’évolution de chaque enfant et nous apportons le nécessaire pour améliorer leur performance. Dieu merci, nous réussissons à les former et à améliorer leur niveau scolaire, même les plus médiocres en début d’année, sortent avec une performance en fin d’année. Le plus souvent, nous enregistrons des mentions dans les examens nationaux.
Notre souhait, comme on a le secondaire, c’est à ce que les parents continuent de faire confiance à l’école. Nous demandons aux parents d’élèves d’accepter de nous confier les enfants, après le cycle du primaire, que nous voulons former pour devenir des élites de demain. Je termine par saluer le gouvernement à travers le département de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation pour les mesures salutaires déjà prises, je remercie notre Fondateur qui ne lésine pas sur les moyens pour la formation des enfants. Je remercie et j’encourage les parents d’élèves et le personnel enseignant dont la confiance et la motivation sont notre source d’inspiration et de réussite », a-t-il précisé.
Oumar Telly Diallo, venu inscrire ces deux enfants, a confié à Guineematin.com, avoir choisi le Groupe Scolaire Van Vollenhoven pour sa rigueur, sa qualité et le sérieux du personnel d’encadrement.
« Moi je viens de déménager ici à Hamdallaye. J’ai demandé des conseils pour inscrire mes enfants, mon ami m’a recommandé de venir à cette école. C’est pourquoi je suis là. Je veux que mes enfants réussissent, c’est pourquoi je choisis l’école où je dois les envoyer. Parmi toutes les écoles d’ici, c’est là qui a remporté mon adhésion et je pense que mes enfants seront bien encadrés », a-t-il conclu.
Comme on le voit, la renommée du Groupe scolaire Van Vollenhoven continue de gagner les cœurs des parents d’élèves et enregistre chaque jour de nouveaux élèves, parfois venus de plus loin.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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