Comme annoncé précédemment, la rentrée des classes au compte de l’année scolaire 2022-2023 a eu lieu ce mardi, 04 octobre 2022, en Guinée. Placée sous le signe du « repositionnement », cette ouverture des classes a été effective au Lycée 2 octobre (dans la commune de Kaloum). Mais, il y a eu une faible présence des élèves, alors que les enseignants étaient fortement mobilisés, a constaté Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
Dans cet établissement scolaire qui se trouve sous le nez du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A), les élèves n’ont manifesté que peu d’engouement pour cette rentrée des classes. Un manque d’engouement que Morkany Camara, le proviseur dudit lycée met au compte des parents d’élèves.
« Il faudrait que les parents d’élèves nous accompagnent ; sans quoi, les efforts que nous sommes en train de faire ne seront pas gagner. Ils doivent nous accompagner, c’est ce qui va nous aider à inverser la tendance. Les premiers jours, généralement la fréquentation des élèves est très faible. Les élèves ne sont pas venus en bon nombre. On renvoie ça au niveau des parents, c’est eux qui sont démissionnaires, ce sont les parents qui ne motivent pas leurs enfants à venir à l’école. Le corps enseignant, ils sont tous là aujourd’hui, ils ont reçu leur emploi du temps et ils sont venus pour enseigner », a dit Morkany Camara.
Pour sa part, Ibrahima Yattara, directeur communal de l’éducation de Kaloum, s’est mis dans l’esprit des élèves qui ne sont pas venus pour expliquer le motif de leur absence à l’école ce mardi, jour de l’ouverture des classes.
« Ceux qui se sont absentés, il y a beaucoup qui ont été victimes de la désinformation, beaucoup ont été victimes de manque de moyens, d’autres sont victimes de paresse du fait qu’ils ont échoué l’année passée. Je dirai à toutes ces personnes d’avoir une conscience droite, de ne pas continuer à avoir la conscience brisée qui ne pourra pas leur permettre de se prendre en charge. Comme le disait le feu président Ahmed Sékou Touré : les sérieux d’aujourd’hui seront les heureux de demain. Pour être heureux demain et profiter des ressources de ton pays, il faut être sérieux aujourd’hui. C’est ce que je leur demande. La réussite démarre aujourd’hui, l’échec aussi. Donc, ils n’ont qu’à rejoindre les classes pour la reprise des cours », a-t-il conseillé.
Ansou Baïlo Baldé pour Guineematin.com
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