Crise politique : le guinéen oublie vite

Thierno Maadjou Bah, journaliste

Par Thierno Maadjou Bah, journaliste : Nous sommes un peuple qui oublie vite. À un moment donné de l’histoire de la Guinée, il ya eu des personnes qui ont été impliquées de près ou de loin à la violence d’Etat envers les citoyens.

Des personnes qui ont cautionné ce mal. Des personnes qui ont mis ce pays en retard.

Quand ces personnes sont isolées et ne sont plus aux affaires, elles se transforment, changent ou déchirent leurs vestes et cherchent à être proche de la population montrant une apparence sincère.

Elles font semblant d’être animées par un sentiment de regret histoire de bénéficier des largesses du bas peuple.

Malheureusement, pour des intérêts personnels et égoïstes, on oublie vite le passé. On déroule le tapis rouge en ressuscitant ceux qui étaient à l’origine de nos malheurs d’hier.

Pendant ce temps, on oublie leurs bêtises, les victimes d’hier et ceux qui continuent de croupir en prison pour des valeurs.

Ainsi va la situation sociopolitique et le retard de notre pays.

Thierno Maadjou Bah, journaliste

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