Suite à la lettre circulaire du ministère du commerce et des petites et moyennes entreprises concernant le retrait des ‘’jus 24 heures’’ dans le circuit commercial, la direction préfectorale du commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises de Kissidougou avait saisi une quantité importante de ces produits prohibés. Et, ce lundi, 15 mai 2023, ladite direction, accompagnée du préfet et du procureur de la république près le tribunal de première instance de Kissidougou, a procédé à la destruction de 353 cannettes de jus 24 heures. L’opération d’incinération a eu lieu au dépotoir de Songbon, rapporte un des correspondants de Guineematin.com dans la région de la Guinée Forestière.
Après cette opération de destruction des 353 cannettes de jus Energy 24 heures, Mme Tariba Keïta, la directrice préfectorale du commerce de Kissidougou, a décliné l’objectif de cette opération.
« Nous sommes sur le terrain et on a eu à retirer 353 casiers de jus 24 heures produits entre décembre 2022 et janvier 2023. Et, il y a 48 heures, ils ont demandé de les détruire. Donc, c’est pour ça que nous sommes là ce matin afin d’exécuter cet ordre reçu à partir du département », a indiqué Mme Keïta.
Prenant part à cette opération de destruction, Aly Badra Komah, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kissidougou, a profité de cette instance pour mettre en garde ceux-là qui se permettraient de vendre des produits prohibés à la population.
« Nous sommes gardiens de la loi, on fera en sorte que les récalcitrants, ceux qui s’entêtent, qui font exprès de nous intoxiquer, soient mis hors d’état de nuire. Donc, c’est une raison de plus d’être pour éliminer ces produits, mais ensuite lancé une invite aux autres qui en détiennent encore dans leurs boutiques, dans leurs kiosques. Si la date est arrivée ou bien la quantité qui s’y trouve peut nuire à la santé publique, c’est de voir la directrice et de mettre ces produits à sa disposition pour qu’ils soient incinérés », a conseillé le chef du parquet.
Colonel Pascal Fahindo Nikavogui, le préfet de Kissidougou, a quant à lui soutenu que le développement d’un pays passe par la santé de sa population.
« Nous voulons tous le développement ; mais la base, c’est quoi ? Il faut la santé de la population. Lorsque nous abandonnons cet angle-là, ce qu’il n’y aura pas de développement, il n’y aura pas de progrès. C’est pour dire aux vendeurs et aux services de commerce d’être très exigeant. Il ne faut qu’ils fassent parti pris », a-t-il souligné.
La directrice préfectorale du commerce et le service de contrôle qualité promettent de continuer à débarrasser les marchés de Kissidougou des produits impropres à la consommation pour la santé des populations.
De Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com