Scrutin référendaire au Mali : le Premier ministre après avoir voté « les Maliens écrivent leur propre histoire »

Dr Choguel Kokalla MAIGA, Premier ministre, chef du gouvernement

Depuis la matinée de ce dimanche, 18 juin 2023, les 8 463 084 citoyens inscrits sur les listes électorales maliennes ont commencé à rallier les 24 416 bureaux de vote qui ont été installés dans les 13 240 centres retenus par la Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE) sur le territoire pour le scrutin référendaire. Cette action citoyenne permettra l’adoption ou non du projet de la nouvelle constitution qui leur est soumis. 

À l’image des 12 500 électeurs inscrits dans son centre, le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maiga, s’est acquitté de son devoir civique au sein de l’institut Sacré-Cœur, à Baco-Djicoroni ACI. Au sortir de son bureau de vote, le chef du Gouvernement malien a estimé que ce vote rendra les maliens fiers, rapporte l’envoyé spécial de Guinéematin.com à Bamako.

« Je pense que c’est un vote historique auquel tout malien en âge de voter doit se sentir fier de participer pour être considéré demain par lui-même, par sa famille, par ses enfants qu’il a été un acteur majeur du processus de changement pour la refondation auquel les maliens sont en train de travailler avec le président de la transition en tête. Il doit se rappeler à tout malien que le projet de nouvelle constitution est l’exigence majeure du peuple malien du 5 juin 2020 au 24 mai 2024 » , a indiqué le Premier ministre.

Pour Dr Choguel Kokalla Maiga, l’écriture de la nouvelle constitution est l’une des exigences du peule malien à travers les recommandations des assises nationales.

Dr Choguel Kokalla MAIGA, Premier ministre, chef du gouvernement

« Vous savez que le processus de préparation des assises nationales de la refondation est intervenu à la suite de la rectification qui a décidé de prendre en charge, sous la haute conduite du président de la transition, l’ensemble des revendications du peuple insurgé qui demande une orientation claire et précise pour définir ensemble l’horizon pour le Mali d’avenir. Parmi ces exigences, en plus de l’instauration et l’amélioration de la sécurité, il y avait la tenue des assises nationales de la refondation. L’ensemble des forces politiques et sociales du Mali ont contribué chacune en ce qui la concerne à la tenue de ces assises. Certains ont participé positivement et d’autres ont participé en donnant leur avis qui n’est pas conforme à celui des autres. Dans tous les cas, c’est le résultat d’un débat démocratique. La mobilisation générale de l’ensemble des populations, partout où elles se trouvaient pour exiger des changements profonds à l’avenir, pour minimiser les risques de contestation des élections, donc d’instabilité du gouvernement. L’une de ces recommandations forte, disais-je, c’est la tenue des assises nationales et de la refondation dont les recommandations étaient centrés autour d’un certain nombre de points parmi lesquels : l’élaboration d’une nouvelle constitution pour aboutir à la quatrième République. Le président de la transition a pris l’ensemble des revendications issues des assises, et a instruit le gouvernement de les mettre en œuvre de façon organisée, méthodique dans le temps et dans l’espace. Il a ainsi mis auprès de lui un comité de surveillance qui contrôle le gouvernement pour lui rendre compte, pour qu’à la fin de la transition, le président de la transition puisse dire au peuple malien parmi vos recommandations, voici ce qu’on a pu réaliser et voici ce qui reste à réaliser » , a-t-il rappelé.

Enfin, le Premier ministre de la transition malienne a affirmé que ce vote est une première au Mali et qu’il déterminera avenir du pays.

« Les maliens doivent se rendre compte qu’aujourd’hui ils sont en train d’écrire leur propre histoire. Par ce vote, les Maliens écrivent leur histoire, ils vont participer et leur avenir sera celui qu’ils auront décidé. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette vision ont eu la liberté de se réunir, de manifester, d’expliquer… Donc, nous partons au vote, un vote démocratique. C’est une première dans l’histoire du Mali et nous devons tous en être fiers », a conclu Dr Choguel kokalla Maiga. 

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Dr Choguel Kokalla MAIGA, Premier ministre, chef du gouvernement

Propos recueillis par Malick DIAKITE, depuis Bamako pour Guineematin.com 

Tel : +224 626-66-29-27 

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