Dans un communiqué publié mercredi dernier, 6 septembre 2023, l’inspection générale de l’éducation a rappelé que « le plafonnement des montants de l’inscription et de la réinscription fixé » l’année dernière par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation reste en vigueur dans les établissements scolaires privés en Guinée. Selon la taille de l’école, les inscriptions coûtent au maximum 150 000 francs guinéens et les réinscriptions 100 000 francs guinéens.
Cette mesure vise surtout à protéger les parents d’élèves d’une éventuelle spéculation sur ces frais d’inscriptions dans les écoles. Mais, au micro d’un reporter de Guineematin.com, certains directeurs d’écoles privées de la commune Ratoma ont salué cette mesure prise par les autorités éducatives.
« Cette mesure a été appliquée depuis l’année dernière. Et, la renouveler ne peut que renforcer dans la mesure où c’est très important que les écoles puissent être à un même niveau des inscriptions et de la réinscription. C’est important pour les citoyens, vu qu’il y a des difficultés au niveau du financement dû aux coûts élevés, surtout dans les établissements privés. Le gouvernement a pris une très bonne mesure pour que le prix soit un peu stable. Cela ne nous a pas beaucoup dérangés. Avant le communiqué du ministère, l’inscription était à 130 000 et la réinscription était à 100 000 francs guinéens », a dit Mohamed Bangoura, le directeur général du complexe scolaire Elhadj Naby Bangoura de Kobaya.
Abondant dans le même sens, Ibrahima Pathé Barry, le directeur des études de l’école Hadja Safourata Bah 2 de Yattaya, a salué une « bonne décision » du ministère de l’enseignement pré-universitaire.
« C’est une bonne décision, parce que c’est une façon de soulager les parents. Depuis la création de notre établissement, nous avons toujours respecté cela. La première année, nous avons commencé avec des frais d’inscription de 100 000 francs pour le secondaire, 80 000 francs pour la réinscription. Cela ne nous dérange en rien et la fondation ne s’est jamais plainte à propos de ça », a-t-il rassuré.
Oumou Lamarana Bah pour Guineematin.com
