Le verdict est tombé dans la matinée de ce mercredi, 24 juillet 2024, dans l’affaire opposant le directeur général du Groupe Fréquence Médias et à la journaliste Mariame Nabé. Aboubacar Diallo poursuit son ancienne employée pour des faits de diffamation, harcèlement et menaces via les réseaux sociaux. Des faits pour lesquels Mariame Nabé a été condamnée à 10 mois de prison dont 8 mois avec sursis, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Aboubacar Diallo poursuit Mariame Nabé pour diffamation, harcèlement et menaces via les réseaux sociaux. Mariame Nabé affirmait via les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp et messenger) que le directeur général du Groupe fréquence médias a reçu de l’argent de la Présidence de la République. Cet argent, selon elle, était destiné aux employés du groupe pour le paiement de leurs salaires. Un montant que Aboubacar Diallo aurait détourné pour la finalisation de sa maison à Kobayah et la création de l’entreprise Guinée Millions.
Après le débat et les réquisitions du ministère public lors des audiences précédentes, le tribunal de première instance de Kaloum a délibéré dans cette affaire correctionnelle ce mercredi. Cette juridiction a déclaré “Mariame Nabé coupable des faits de diffamation, harcèlement et menaces” via les réseaux sociaux, l’a condamnée à 10 mois de prison dont 8 mois avec sursis. Le tribunal a décerné un mandat de dépôt, à l’audience, contre Mariame Nabé.
Le tribunal a aussi ordonné à Mariame Nabé de supprimer définitivement les vidéos dans lesquelles elle parle d’Aboubacar Diallo, de présenter des excuses publiques sur sa page Facebook et dans trois organes de presse en ligne : Mediaguinee, Guineematin et Guineenews. Il a aussi condamné Mariame Nabé à payer la somme de 20 millions de francs guinéens à titre de dommages et intérêts pour la réparation de toutes causes de préjudices confondues. Par ailleurs, il a ordonné la confiscation des téléphones portables.
Boubacar Diallo pour Guineematin.com
