Boké : échec de la ville morte, toutes les activités fonctionnent normalement

Boké boutiqueLa cessation des activités demandée à tous les guinéens par l’opposition républicaine les 30 et 31 Mars 2016, n’a pas du tout été suivie dans la ville de Boké. Ce mercredi 30 mars 2016, la circulation est à sa fluidité habituelle, toutes les boutiques et magasins sont ouverts, élèves et enseignants sont à l’école… En un mot, chacun vague à ses activités habituelles comme si de rien n’était, a constaté Guineematin.com, à travers son correspondant local.

Rencontré dans sa boutique ce mercredi 30 Mars 2016 au marché central de Boké, un commerçant qui a préféré garder l’anonymat a expliqué au correspondant local de Guineematin.com les raisons qui ont fait qu’il n’a pas obéit à la demande des opposants. « Moi, je ne vais plus suivre ni les politiciens, ni les syndicats ; ils nous ont tous déçus. La fois dernière, nous avons fermé nos boutiques ici pendant cinq (5) jours pour respecter le mot d’ordre de grève lancé par les syndicats dans l’espoir d’avoir gain de cause. Mais, ils se sont montrés incapables. Alors, avec la conjoncture actuelle, nous ne pouvons pas fermer parce que nous vivons au jour le jour ».

D’autre part, certains commerçants reprochent aux responsables de l’opposition à Boké de n’avoir pas diffusé l’information pour demander la ville morte. Une version incontestable parce que le correspondant d Guineematin.com à Boké a rencontré hier soir un responsable de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), principal parti de l’opposition guinéenne (organisatrice de la ville morte) qui pensait que la ville morte se limitait seulement à Conakry. Donc, pour lui, la consigne ne concernait pas l’intérieur du pays.

Joint au téléphone ce mercredi par Guineematin.com pour mieux s’informer des raisons de ce dysfonctionnement, le secrétaire fédéral de l’UFDG à Boké, monsieur Chaffaye Diallo a dit être en convalescence du côté de Conakry, depuis quelques jours. Mais, il a laissé entendre que tout le monde est informé de la ville morte.

De Boké, Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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