Bientôt la fin du mois saint de ramadan. Après plus de vingt jours de jeûne, l’heure est aux préparatifs de la fête de l’Aïd-el-fitr qui pointe à l’horizon. Pour bien paraître le jour-j, les parents et chefs de familles sont obligés de vêtir leurs enfants ou autres membres de la famille. Une tache qui s’avère rude compte tenu de la conjoncture actuelle. Dans la cité de Karamoko Alpha Mo Labé, après la flambée des prix de certaines denrées alimentaires constatée en début de ce mois saint, c’est au tour des prix des habits et autres effets de parure de connaître une hausse vertigineuse à quelques jours de la fête de l’Aïd-el-fitr, a constaté Guineematin.com via sa correspondante basée dans la préfecture.
En Guinée, l’approche des fêtes donne souvent naissance à une variation notoire des prix. Et, ce n’est pas non plus cette fête qui s’annonce qui change la donne ; car, après un tour effectué, ce vendredi 1er juillet 2016, au marché central de Labé, la tendance se confirme plutôt avec la montée en flèche des prix dans le secteur du textile.
Sur les étales, un Bazin cousu pour femme, se négocie actuellement entre 450 mille et 1 million de francs guinéens. Tout dépend de la qualité du Bazin désiré. Tandis que celui des hommes varie entre 400 mille et 800 mille de nos francs. Quant aux pagnes wax, les trois pièces se vendent selon la qualité, entre 60 mille et 700 milles francs guinéens. Pour ce qui concerne les pagnes indigo, le Lépi : les trois pièces s’achètent en prélude à la fête, entre 120 mille et 200 mille francs guinéens. Quant au ‘‘kerdenli’’, tissu actuellement très prisé dans la ville de Labé, il se négocie aussi entre 90 mille et 120 mille francs guinéens. Autre tissu en provenance des pays arabe, cousu en demi-boubous généralement pour les hommes, se vend entre 150 mille et 180 mille francs guinéens.
Pour les accros des sacs, le constat révèle qu’ils devront débourser entre 90 mille et 300 mille francs guinéens, selon la qualité.
Jusque-là, nous n’avons parlé que de grandes personnes. Concernant les enfants, un complet est de nos jours vendu entre 40 mille et 120 mille francs guinéens sans compter la paire de chaussure qui se négocie entre 40 mille et 60 mille francs guinéens.
A noter que le ‘‘labéka’’ lambda, lui, est obligé de recourir à la friperie pour assouvir ses besoins vestimentaires. Cependant, ce marché de friperie connait lui aussi une hausse des prix, vu l’engouement dont il fait l’objet de la part de visiteurs en quête de bonnes occasions.
De Labé, Yayé Aissata Diallo pour Guineematin.com
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