Ce mardi matin, la population de Labé était coincée entre deux feus allumés par les servies de sécurités et les militants de l’UFDG, a constaté sur place le correspondant de Guineeatin.com dans la préfecture.
Après un lundi très mouvementé entre agents de sécurité et militants de l’UFDG, des manifestations sporadiques ont éclaté ce mardi 3 février 2015 dans certains endroits de la ville de Labé, notamment au siège de l’UFDG, au Rond point Hoggo M’Bouro, au quartier Daka et à Bowounloko.
Après le domicile du doyen Elhadj Mamadou Cellou Daka DIALLO, les forces de l’ordre ont investi le siège de l’UFDG qui a organisé la marche, selon Mamadou Aliou Laly DIALLO, premier responsable des jeunes du parti :
Bob : Laly_Attaque_siège_UFDG
Pendant ce temps, de jeunes manifestants érigeaient des barricades composées de pierres, de torches de pneus enflammés, de troncs d’arbres et de carcasses de véhicule sur les principales artères de la ville. Barrages aux niveaux desquels les usagers étaient sommés « de débourser le prix de l’eau » pour passer. Pire ! Du côté de Bouwounloko, des citoyens ont été surpris par une foule qui a brûlé 2 motos et vidé une boutique de tout son contenu. Mme Kaba revient ici sur les circonstances de ce pillage :
Bob : Mme_Kaba
Par ailleurs, les autorités locales ont sillonné l’hôpital régional et l’infirmerie du camp Elhadj Oumar Tall pour voir l’état des blessés. Le préfet de Labé, Commandant Mamadou Lamarana DIALLO fait le point :
Bob : préfet_bilan
Selon Dr Ataoulaye Sall, le blessé par balle qui est couché à l’hôpital régional de Labé est hors de danger :
Bob : DG_HOPITAL
Mais, la situation semble être plus compliquée du côté des agents de sécurité hospitalisés à l’infirmerie du Camp Elhadj Oumar Tall. A en croire le Major Général de cette garnison militaire :
Bob : Major_Camp
Au nombre des gendarmes blessés, ce ML Chef nous raconte ici sa mésaventure :
Bob : Gendarme_blessé
Aux dernières nouvelles, les forces de l’ordre ont procédé à une trentaine d’interpellations dont celle du jeune qui conduisait la foule des manifestants à Bowounloko.
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
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