Dans un entretien avec Guineematin.com, ce jeudi 11 juin 2015, le ministre porte parole du gouvernement, Damantang Albert Camara, a exprimé son soulagement par rapport au démarrage des travaux du dialogue politique prévu le lundi 15 juin prochain à entre les acteurs politique guinéen.
Pour le chef du département de l’Emploi, du Travail et de l’Enseignement technique, l’opposition et la mouvance présidentielle devaient surseoir à tout préalable pour éviter de mettre à l’eau l’initiative en cours. « C’est avec beaucoup de soulagement que j’ai appris la date du démarrage du dialogue politique après mon retour de Genève. C’est une bonne chose. En espérant que cette fois-ci beaucoup de préalables ne viendront pas mettre à l’eau cette initiative, nous envoyant encore à un retard qui serait mauvais pour tous. Donc, c’est avec beaucoup de joie que des membres du gouvernement, des partenaires sociaux aussi ont accueilli cette nouvelle. Nous espérons que lundi nous allons discuter des choses qui vont faire avancer le pays. », a dit le porte parole du gouvernement.
Mais, ce dialogue du lundi s’annonce difficile déjà, le reconnait le ministre Damantang avec surtout la commission nationale électorale indépendante qui vient de terminer les opérations de révision des listes électorales lundi 8 juin 2015 sur toute l’entendue du territoire national. « Tant que la CENI est sur sa position, ça ne sert à rien de discuter du chronogramme. Puisque c’est la CENI qui définit le chronogramme en fonction de ses attitudes. Ce qui est important, c’est de discuter avec la CENI. Mais, le plus important, c’est de commencer à discuter. Si l’opposition souhaite réellement discuter, elle ne mettra pas de préalable », a indiqué le ministre.
A rappeler que l’opposition a aligné un certain nombre de conditions sans lesquelles elle ne participera pas au dialogue. Ce sont notamment l’annulation du chronogramme de la CENI, le gèle des activités de la commission électorale nationale indépendante et la libération des militants de l’opposition arrêtés à Conakry, à l’occasion des manifestations.
Kolouba Koïvogui
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