Contrairement au vice-président de l’UFDG, le député de l’UFR, l’honorable Ibrahima Bangoura, lui, souhaite que l’opposition aille au dialogue, afin de parler des conditions de transparence des élections à venir surtout en ce qui concerne le nombre d’assesseurs au sein des bureaux de vote. Il l’a fait savoir au cours d’un entretien téléphonique avec Guineematin.com ce vendredi, 12 juin 2015.
L’honorable Ibrahima Bangoura a rappelé qu’à l’occasion des élections présidentielles de 2010, chaque candidat en lice avait la possibilité d’être représenté par un assesseur par bureau de vote. « Mais, lors des législatives de 2013, il n’y avait qu’un seul assesseur pour tous les partis l’opposition en lice par bureau de vote. La CENI en avait décidé ainsi, prétextant des contraintes budgétaires. L’institution veut reconduire le même principe de représentativité des partis politiques pour la présidentielle à venir », a-t-il déclaré.
Au cours de cet entretien téléphonique, l’honorable Ibrahima Bangoura a tout de même insisté sur la nécessité du gèle des activités de la CENI et de l’inversion du chronogramme électoral actuel, avant d’aller à ce dialogue.
Certains cadres de l’opposition, notamment au sein de l’UFDG, la première force politique de l’opposition, ont déjà affiché leur souhait de voir les opposants boycotter ce dialogue que le gouvernement veut ouvrir le mardi 16 juin à Conakry. Cet avis n’est pas du tout partagé au sein de la deuxième force politique de l’opposition, l’UFR. « Il est bon d’aller maintenant au dialogue, plus on retarde d’y aller, plus on se rapproche de la date fatidique du 11 octobre », a réagit Honorable, membre du bureau politique de l’Union des Forces Républicaines.
Thierno Amadou Camara pour Guineematin.com
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