L’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces du Changement(UFC) s’est tenue ce samedi 25 février 2017, à son siège national, sis au quartier de Taouyah, dans la commune de Ratoma. Cette rencontre qui a connu la présence massive des militants et sympathisants, a été dirigée par le président dudit parti, Aboubacar Sylla, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Après la présentation des nouveaux adhérents, des sujets d’actualités ont été abordés : la visite en Guinée de sa majesté le roi Mohamed VI, la grève des enseignant qui s’est soldée par la mort de 7 personnes, tuées par balles, et l’adoption du code électoral par les élus du peuples.
Selon le porte-parole de l’opposition Aboubacar Sylla, c’est tout à fait normal et naturel que les rapports entre le Maroc et la Guinée s’intensifient davantage et amènent à des programmes de coopération. Cependant, déplore Monsieur Sylla, l’engagement du Maroc en Guinée est microscopique par rapport à son engagement dans un pays comme la Cote d’Ivoire. « Cela veut dire que les six dernières années, le guinéen s’est rétrogradé, la Guinée a périclité à tel enseigne qu’au niveau national et international elle n’est pas connue. Malgré les multiples et incessants voyages du président de la République, la Guinée reste toujours un petit Etat sur plan diplomatique », a-t-il annoncé.
Revenant sur la grève des enseignants qui s’est soldée par la mort de 7 citoyens, monsieur Sylla dit être très choqué de cette impunité qui selon lui ‘’n’existe seulement qu’en Guinée’’. « Ces citoyens ont été tués tout simplement parce qu’ils ont réclamé leur droits. Il faut que des actions soient menées avec la société civile pour mettre un terme à cette situation qui n’existe qu’en Guinée. Il n’y a aucun chef d’Etat Africain qui peut se targuer d’avoir tué 80 personnes dans des manifestations de façon impunie. Si ce n’est pas dans des situations de crises graves vous n’entendrez pas ça nulle part. Ni au Sénégal, ni en Côte d’Ivoire, même au Mali qui est en situation de guerre civile au nord, vous ne rencontrez jamais qu’il y ait eu 10 morts, 20 morts, 50 morts, 80 morts au cours d’une manifestation. Les guinéens doivent se réveiller, ils doivent apprendre à faire respecter leur droit et refuser qu’une dictature s’installe insidieusement dans ce pays en se basant sur la force et sur la grande corruption », a-t-il martelé.
S’agissant de l’adoption du code électoral, l’honorable Aboubacar Sylla a dit que c’est une victoire pour l’opposition dans la mesure où «on avait besoin de 76 députés qui représentaient les deux tiers des députés pour faire passer le texte, et on a eu 95 votants », s’est-t-il réjouis.
Pour magnifier les bonnes actions du porte-parole de l’opposition, les militants du son parti lui ont décerné un satisfécit.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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