En marge du lancement de l’atelier d’élaboration d’un plan national d’éradication de la rage en Guinée, qui se déroulera du 26 au 30 mars 2018, le représentant résidant de la FAO en Guinée, Mohamed Hama Garba, s’est prêté aux questions des journalistes.
Selon l’expert Nigérien de la FAO, « la tenue de cet atelier est liée à la préoccupation causée par la rage qui tue 50 mille personnes par an à travers le monde, notamment les jeunes de moins de 15 ans et particulièrement en Afrique et Asie, dans les pays faibles revenus ».
C’est pourquoi, dit Hama Garba, « depuis quelques années, la FAO et un certain nombre de partenaires ont mis en place un mécanisme d’éradication de la rage d’ici 2030 à travers une approche, ‘’Une seule santé pour tous’’. Vous voyez que ce mécanisme ne concerne pas seulement le ministère de l’Elevage. Vous avez le ministère de la santé, de la pêche et de l’environnement. Et, côté partenaires techniques, vous avez la FAO, l’OMS, l’UNICEF entre autres ».
Des retombées que la Guinée va engranger de ce programme, l’expert souligne qu’en termes d’apports à la Guinée, la FAO est déjà en avance par rapport à ce programme. « Depuis plus d’un an, la FAO est en train de réhabiliter et d’équiper le laboratoire central vétérinaire et de diagnostic. Le laboratoire (ndlr : situé au 1er étage du département de l’élevage) est complètement réhabilité et presqu’entièrement équipé. Le reste du matériel va bientôt arriver. Le personnel est entièrement formé. Il y a de nouvelles méthodes de diagnostic et dont le matériel est également disponible ».
Ce n’est pas tout. En plus du laboratoire central équipé et le personnel formé, « la FAO est en train de mettre en place deux laboratoires régionaux à Kankan et Labé. Nous avons aussi un programme de formation de tous les vétérinaires privés dans le cadre de la prise en charge et du traitement de la rage. Le tout dans le but de réussir la mise en place d’un plan national de lutte contre la rage », a expliqué l’expert.
Enfin, concernant ces deux laboratoires régionaux, une source contactée par Guineematin.com a dit que les sites sont libérés aussi bien à Kankan qu’à Labé ; et, le démarrage des travaux est imminent, selon une source proche du département de l’Elevage.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com
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