Comme indiqué dans nos précédentes dépêches, les assises nationales ont été lancées hier, mardi 22 mars 2022, au palais Mohamed V à Kaloum par le président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya. Fragilisées par l’absence des principaux partis politiques et du FNDC, ces assises ont commencé en présence de quelques leaders petits partis politiques, des religieux, des diplomates et de plusieurs administrateurs territoriaux.
Interrogé par un reporter de Guineematin.com sur place, le préfet de Boffa a invité au dialogue pour panser les nombreuses blessures que notre pays a connues.
Pour le Colonel Mamadou Ciré Bah, le passé de la Guinée est douloureux ; mais, la reconnaissance des erreurs et le pardon doivent prévaloir pour sortir de l’ornière. « La Guinée a beaucoup de plaies, très béantes ces derniers temps. Donc, c’est une opportunité qu’il faut saisir pour ramener tous les guinéens ensemble, qu’on se regarde en face, qu’on reconnaisse nos fautes et qu’on se demande pardon. C’est l’opportunité à saisir pour que la Guinée parte de l’avant avec un cœur ouvert et débarrassé de tous les caillots de sang qu’elle a encaissés depuis des décennies », a laissé entendre le préfet de Boffa.
Parlant de ceux qui ont préféré bouder ces assises nationales, le colonel Mamadou Ciré Bah les exhorte à revenir à de meilleurs sentiments. « En toute sincérité, la Guinée est une et indivisible. Ceci étant, je pense que tout le monde devrait converger vers ses assises. Mais vous savez, mieux vaut tard que jamais. Certainement à partir de ce que nous sommes en train de vivre, les autres trouveront l’opportunité, le bien-fondé de la chose et finiront par rejoindre ces assises », pense l’officier militaire.
A rappeler que ces assises nationales vont prendre fin le 29 avril prochain.
Amadou Lama Diallo pour Guineematin.com
Tél : 669681561
