Ce que demandait Elhadj Ousmane Fatako Baldé ‘’Sans Loi’’ : « Quand je meurs, il faudra… »

Né le 5 septembre 1939 à Fatako (une sous-préfecture relevant de la préfecture de Tougué, dans la région administrative de Labé), Elhadj Ousmane Fatako Baldé, dit ‘’Sans loi’’, est décédé dans la nuit d’hier à aujourd’hui, lundi 27 mars 2023, à Conakry. Le défunt a été un opérateur économique de renom en Guinée et il était, depuis 2019, le président de la Coordination nationale des Foulbhés et Haali Poular de Guinée.

Dans une grande interview qu’il avait accordée à Guineematin.com le 27 septembre 2021, Elhadj Ousmane Fatako Baldé avait dit ce qu’il souhaiterait qu’on retienne de lui après sa mort. Il a eu la chance de vivre tous les régimes qui se sont succédé à la tête de la Guinée depuis 1958 et il a entretenu des relations cordiales avec la plupart des présidents qui ont gouverné ce pays ; mais, durement subi celui du professeur Alpha Condé.

Mais, ce qu’il souhaite qu’on retienne de lui sont : ses vérités, sa foi religieuse, son côté social et sa grande contribution pour la construction de la nation guinéenne.

« Ce que je voudrais qu’on retienne de moi après ma mort, ce sont mes vérités. Je souhaite qu’on parle de mes vérités, de ma religion, de mon côté social, de mes contributions pour la nation. C’est pourquoi, la mosquée que j’ai construite là (près de son domicile à Ratoma), c’est à cause de Dieu et de son prophète Mohammad (PSL) que j’y ai investi. Il y a beaucoup de mosquées ici, c’est moi qui les ai construites ; mais, le grand public l’ignore. Je reste toujours dans l’ombre pour construire quand j’ai les moyens. Et cela, c’est pour que le jour où je n’ai pas les moyens que je ne sois pas dans le regret. Quand je meurs, il faut que mon ethnie, ma famille et mes enfants puissent relever la tête quand on parle de moi. Je ne souhaite pas qu’on me condamne là où je ne peux pas me lever et me défendre », avait dit Elhadj Ousmane Fatako Baldé pour répondre une des questions du journaliste Nouhou Baldé.

Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com

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