Les premières épreuves de l’examen du Certificat d’études élémentaires (CEE) ont été officiellement lancées ce lundi, 5 juin 2023, en Guinée. Dans la préfecture de Fria, le lancement a eu lieu en présence des autorités administratives préfectorales, communales et des responsables de l’éducation. Ce sont 3 204 candidats, dont 1 529 filles, qui seront évalués durant trois jours de dure labeur dans la cité de l’alumine, rapporte Guineematin.com à travers un envoyé spécial.
C’est le Colonel Alpha Oumar Cissé, préfet de Fria, qui a présidé la cérémonie de lancement des épreuves de la session 2023 en présence des autorités éducatives et communales. « Aujourd’hui, c’est une chance de venir au centre du complexe scolaire Tito pour le lancement de la première épreuve. Ce qui me réjouit, c’est le caractère sérieux de cet examen. Partout où on est passé, du CFP au centre d’ici, en passant par le collège de Tabossy et autres, on voit déjà qu’il y a eu une très bonne préparation. La particularité, vous avez vu tous les sujets ont été déposés depuis vendredi passé à 22h au Camp militaire de Fria. Et c’est ce matin qu’on y est allé. Et ça veut dire quoi ? Le gouvernement donne d’abord dans un premier temps le caractère sérieux et sécuritaire autour de cet examen. Donc, c’est un signal très fort à l’endroit de tout le monde. Que chacun se mette dans cette dynamique pour dire que maintenant en Guinée, c’est comme ça que les examens doivent se passer et aucune chance n’est donnée à la fraude. Nous allons y veiller. J’ai dit au directeur préfectoral qu’aujourd’hui, je suis avec le commissaire central de police, le commandant de la gendarmerie qui sont là. Il y a une équipe dynamique au service de la DPE de Fria pour sillonner partout où on va entendre un petit bruit. Mon téléphone est toujours ouvert, on est à l’écoute. Ce n’est pas seulement pour l’examen d’entrée en 7ème année, mais pour le BEPC jusqu’au baccalauréat. Nous sommes vent debout pour éviter toute fraude à Fria », a lancé le préfet de Fria, le Colonel Alpha Oumar Cissé.
Pour sa part Ibrahima Diawara, superviseur national du CEE à Fria, s’est dit réconforté par les mesures prises pour la tenue des examens. « On a été déployé sur le terrain dans toutes les préfectures et régions du pays au nombre de 63 pour venir représenter la première autorité de l’éducation. Arrivé, j’ai rencontré les autorités de la DPE sur place. Nous avons échangé. C’est une satisfaction pour moi parce que nous avons voulu forcément qu’il y ait deux agents par centre. Au départ, c’était un par centre. C’était une consigne. Je sens déjà le calme qui règne au niveau des différents centres. A 6h, on a été au camp pour enlever les sujets avec les 4 responsables qui avaient les clés de la malle cantine et nous nous sommes rendus avec deux agents de sécurité dans les 11 centres pour donner les épreuves de Rédaction et géographie aux différents délégués. C’est un sentiment de réconfort et de satisfaction », se félicite le superviseur national Ibrahima Diawara.
Même son de cloche chez Abdoul Karim Touré, directeur préfectoral de l’éducation de Fria. « Après 9 mois de cours, les enfants seront confrontés à la première épreuve aujourd’hui. Au niveau de Fria, toutes les dispositions sont prises car tous les candidats du CEE ont reçu leurs cartes d’examen à deux jours du lancement. Nous avions reçu des lettres informant que tout candidat qui n’a pas de carte n’est pas habilité à être dans une salle. Tout candidat qui n’a pas sa photo aussi n’est pas habilité à être dans la salle. Dieu merci, à Fria, avec l’appui de Mr le préfet qui ne cesse d’appuis le système éducatif de sa juridiction, le superviseur national est là, le premier lancement s’est bien effectué à Fria », a expliqué monsieur Touré.
Selon les autorités éducatives, la préfecture de Fria compte 11 centres d’évaluation, 214 surveillants. Le nombre de candidats est de 3 204, dont 1 529 filles. Ils sont répartis en Enseignement général à 3 106, dont 1504 filles. Pour le Franco-arabe, la préfecture de Fria compte 98 candidats, dont 25 filles.
Depuis Fria, Amadou Baïlo Batouala Diallo envoyé spécial de Guineematin.com
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