Aliou Bah du parti MODEL aux militants de l’UFDG : « soyez fiers de votre président »

« C’est la justice politique qui a condamné Nelson Mandela à 27 ans de prison. Est-ce que c’était une justice ? C’est faux ! Ce n’était pas une justice. L’histoire l’a révélée. C’est la justice politique qui a condamné Alhassane Ouattara sans qu’il ne soit candidat ; aujourd’hui, il est président de la Côte d’Ivoire. C’est une justice politique. C’est de l’exil que l’Ayatollah Khomeini (NDLR : l’ayatollah Rouhollah Khomeiny, le guide suprême de l’Iran, décède à Téhéran le 3 juin 1989 à l’âge de 86 ans) a libéré son peuple, il est rentré de l’exil. L’exil n’est pas une faiblesse, soyez fiers de votre président ! Soyez fiers de ce qu’il est en train d’accomplir ! »…

Plusieurs formations politiques ont participé à la célébration des 16 ans de Cellou Dalein Diallo à la tête de son parti samedi 18 novembre 2023 à son siège situé à la minière, commune de Dixinn. Parmi eux, il y avait le président du MODEL qui a appelé les militants à être fiers de leur président, contraint à l’exil. Mais Aliou Bah explique que l’exil n’est pas une faiblesse, rapporte Guineematin.com à travers son équipe de reportage déployée sur place.

« Il est à fois difficile et facile de parler de Elhadj Cellou. Difficile parce qu’on n’aura pas suffisamment de temps pour parler de lui, facile parce que ce qu’il a accompli est connu du monde entier et célébré. J’ai eu l’occasion d’être très proche de lui ces dernières années dans le cadre du combat de l’opposition républicaine, des forces vives et de tout ce que nous avons ensemble », a-t-il rappelé.

Cellou Dalein Diallo vit en exil depuis plusieurs mois après la destruction de son domicile par les autorités de la transition alors que l’affaire était pendante devant la justice. Mais, le président du MODEL estime que l’exil n’est pas une honte et que ceux qui l’ont contraint doivent avoir honte de leur action.

« Il traversé à l’instar de beaucoup de nos concitoyens des moments difficiles mais qui font partie du destin: l’exil par la contrainte. Il n’y a pas de honte d’être en exil, il y a plutôt de honte à contraindre les gens à aller en exil. Donc, c’est ceux qui veulent le contraindre, avec tout ce qu’il a accompli, à ne pas exercer librement ses droits en Guinée qui devraient avoir honte d’eux parce que simplement c’est un grand homme dont personne ne peut effacer les traces de l’histoire. Mais il faut que chacun de nous sache, vous surtout qui êtes tous les jours à ses côtés, il y a des témoignages de l’histoire qui nous parle. La justice dont on parle en Guinée nous savons combien de fois elle est instrumentalisée, elle est politiquement motivée. Parce que nous avons entendu tous les discours, lorsqu’une junte arrive au pouvoir, la première des choses qu’elle doit savoir ce qu’elle n’est élue de personne. Lorsqu’on est pas élu on ne tape pas la table parce que la Guinée appartient à ses 13/14 millions de personnes. On ne prétend pas rendre justice, on met en place un dispositif qui garantit la sincérité de la justice. C’est la justice politique qui a condamné Nelson Mandela à 27 ans de prison. Est-ce que c’était une justice ? C’est faux ! Ce n’était pas une justice. L’histoire l’a révélée. C’est la justice politique qui a condamné Alhassane Ouattara sans qu’il ne soit candidat ; aujourd’hui, il est président de la Côte d’Ivoire. C’est une justice politique. C’est de l’exil que l’Ayatollah Khomeini (NDLR : l’ayatollah Rouhollah Khomeiny, le guide suprême de l’Iran, décède à Téhéran le 3 juin 1989 à l’âge de 86 ans) a libéré son peuple, il est rentré de l’exil. L’exil n’est pas une faiblesse, soyez fiers de votre président ! Soyez fiers de ce qu’il est en train d’accomplir ! », a lancé le président du parti MODEL.

Mamadou Yahya Petel Diallo, Amadou Lamah et Hassantou Kanté pour Guineematin.com 

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