Début de contre ce matin en France et premier cas ‘’possible’’ d’Ebola venu de Conakry : doutes sur les contrôles en Guinée !

Ebola en Guinée, contrôle, défaillance, aéroport, frontière, Comme prévu, c’est ce samedi 18 octobre 2014 que la France a commencé à appliquer les contrôles sur les passagers en provenance de Conakry. Et, malheureusement, le premier vol arrivé ce matin en provenance du pays de Conakry (Air France 755) à Roissy Charles De Gaulle avait à son bord une passagère dont la température dépassait le seuil OMS sur Ebola : 38 degré !

Evidemment, on ne peut affirmer avec certitude que toute personne ayant une température supérieure à 38 est porteuse de la fièvre hémorragique à virus Ebola, mais c’est l’un des symptômes de ce virus et surtout un seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé et qui devait être appliqué pour ne laisser aucun voyageur embarquer avec une telle température en ces temps d’Ebola.

Défaillances des contrôles à Conakry ?

Naturellement, avec une telle situation, les premiers soupçons ne peuvent être portés que sur les contrôleurs à l’embarquement, donc aux contrôles sensés se faire à l’aéroport de Conakry. La femme, une ressortissante belge âgée d’une quarantaine d’années, a été prise en charge par les équipes de l’hôpital Bichat, apprend-on de de France info. C’est là que des tests approfondis vont être réalisés. Les résultats très attendus détermineront si la passagère est porteuse d’Ebola ou pas. Mais, pour la Guinée, ce test est déjà un très mauvais résultat, étant entendu qu’une telle température devait être détectée à Conakry par les ‘’importants dispositifs’’ mis en place à l’aéroport international de Gbéssia ! A moins qu’elle n’ait développé sa fièvre qu’au cours des six heures de vol Gbéssia Conakry- Roissy Charles De Gaulle ! Même si cette probabilité est minime, mais elle peut également exister…

Seulement, quelque soit les résultats et le moment où cette passagère a dû développer sa fièvre, c’est une très mauvaise nouvelle qui ne pourra que conforter et raidir les exigences du personnel naviguant d’Air France qui sollicitait avant la découverte de ce cas la suspension des vols sur Conakry.

Nouhou Baldé

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