Par une déclaration lue cet après-midi par son porte parole, l’opposition vient d’annoncer ses intentions ! Selon Aboubacar Sylla, député, président de l’UFC et porte parole de l’opposition, le respect du chronogramme n’est pas à discuter ! Les élections locales doivent être organisées obligatoirement avant les présidentielles et une date doit « forcément » être donnée d’ici le 15 mars, délais de rigueur.
Et, si la CENI ne donnait pas de date des élections locales à la date exigée ? L’opposition a un plan : se retirer de l’Assemblée nationale, demander à ses représentants à la CENI de « tirer toutes les conséquences » et surtout d’occuper les délégations spéciales qui ont pris la place des élus locaux.
Enfin, les manifestations politiques reprendront après le 15 mars, délais de rigueur avant lequel les opposants tiennent à savoir quand reconquérir les mairies urbaines et rurales du pays, toutes dirigées par des militants du pouvoir, appelés délégations spéciales, depuis l’arrivée au pouvoir du président Alpha Condé, premier président démocratiquement élu de la Guinée…
A rappeler que les commissaires de la CENI- dont ont exige une date des élections locales- sont actuellement en conclave à Kindia. Et, les premières rumeurs sorties de cette rencontre parlent d’une volonté de plancher sur un chronogramme des élections présidentielles…
Bluff ou sérieux, les jours à venir nous édifierons…
Mamadou Alpha Baldé est actuellement au siège de l’UFC pour l’enregistrement vidéo de cette « importante » déclaration de l’opposition guinéenne, à retrouver très vite sur Guineematin.com
