Comme nous l’annoncions précédemment, c’est dans la matinée de ce mercredi 29 juin 2016 que le tribunal de première instance de Kindia a ouvert le procès entre le préfet, la secrétaire générale de la commune et le président de la délégation spéciale de Kindia. Le dossier porte sur « la vente d’une épave du camion de la commune urbaine », a constaté Guineematin.com à travers son correspondant local.
C’est dans une salle d’audience du tribunal de première instance de Kindia pleine à craquer qu’a démarré ce matin la première phase du jugement entre le président de la délégation spéciale de Kindia, Abdoulaye Bah (partie civile), le préfet, Mohamed Deen Camara, et la secrétaire générale de la commune urbaine, Mame Joséphine Doré (les deux prévenus).
Introduisant l’affaire, le TPI de Kindia a rappelé que le nouveau locataire de la maire de Kindia, Abdoulaye Bah, a porté plainte contre l’homme fort de la préfecture et la secrétaire générale de la commune pour dénonciation calomnieuse, diffamation, abus de l’autorité, faux et usage de faux dans une affaire de vente d’une vente de l’épave du camion de la commune urbaine.
Malheureusement, ce procès n’a été que d’une courte durée (30 minutes) à cause de l’absence des prévenus, sans aucun motif ! Alors, le président dudit tribunal, Sidy Diallo, a renvoyé l’audience au mercredi 20 juillet prochain.
A la sortie, la partie civile est revenue sur les motifs de sa plainte, avant de regretter l’absence des prévenus : « j’ai porté plainte parce que nous avons été victimes d’une situation illégale, le 22 avril 2016, suite à la décision communale de pouvoir réparer le seul camion de Kindia. Et, très malheureusement, cette affaire a pris une autre tournure que vous connaissez. Et, je suis obligé de faire recours à la justice pour que la vérité triomphe sur cette affaire. Mais, très malheureusement, les prévenus, Mohamed Deen Camara et Mame Joséphine Doré, n’ont pas répondu à l’appel de la justice de leur pays ce matin. On était tous surpris de leur absence parce que pour nous nul n’est au dessus de la loi ! Et, le président a été obligé de renvoyer l’affaire pour le mois prochain », a regretté le plaignant, Abdoulaye Bah.
En attendant cette date, il a été demandé à la partie civile de payer 3 000 0000 GNF comme caution.
Enfin, interrogé à la sortie du tribunal, l’avocat de la défense s’est refusé à tout commentaire.
Affaire à suivre !
De Kindia, Sékou Komoya Kaba pour guineematin.com
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