L’honorable Chérif Diallo, député de l’UFDG, et 8 autres personnes, interpellées suite aux violences qui ont émaillé le double scrutin législatif et référendaire du 22 mars 2020, ont recouvré leur liberté. Ils ont été libérés tôt ce mercredi, 1er avril 2020, a appris Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite sur les dessous de la libération de ces opposants. Mais, des sources proches du dossier confient que leur remise en liberté est le fruit des efforts conjugués de plusieurs bonnes volontés, couronnés par la compréhension des autorités judiciaires.
Parmi les personnes et institutions qui ont joué aux bons offices, figureraient l’honorable Ousmane Gaoual Diallo, également député de l’UFDG et membre du bureau des ressortissants de Gaoual à Conakry, des sages de Gaoual mais aussi le ministère de la justice, qui a invoqué la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus.
A rappeler que les neuf opposants avaient été conduits dans la nuit du lundi à hier, mardi 30 mars 2020 à Boké. Ils ont passé la nuit dans cette ville avant d’être ramenés ce mercredi matin à Gaoual où ils ont été libérés.
Nos sources précisent que cette libération n’est toutefois pas synonyme d’abandon des poursuites engagées contre ces opposants. Ils sont accusés d’être à l’origine des violences enregistrées à Gaoual à l’occasion des élections contestées du 22 mars dernier.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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