USA : Donald Trump, des responsables des forces de l’ordre et des hommes de lois se disent les 4 vérités

Donald Trump

Alors que de très nombreux américains sont entrain de rendre un vibrant et dernier hommage George Floyd, un afro-américain tué par un policier blanc, Donald Trump a conféré avec des responsables des forces de l’ordre et des acteurs du système judiciaire.

Au cours de cette entrevue, chaque acteur a exprimé son ressenti sur les deux semaines mouvementées traversées par le pays de l’Oncle Sam. Si les uns ont condamné le ciblage des minorités en réclamant l’application de la loi, d’autres ont dénoncé les actes de vandalisme et d’agression contre les forces de l’ordre au cours des dix derniers jours, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé à New York.

A l’occasion de cette table ronde entre le président Américain, Donald Trump, et des responsables des forces de l’ordre et hommes de lois, chaque acteur y est allé de son commentaire pour parler des soubresauts enregistrés ces derniers jours. Monsieur Trump a justifié son souhait d’avoir voulu déployer la garde nationale sur le territoire américain pour faire face aux casseurs qui ont semé le chaos par endroit.

Voici quelques-unes des interventions des participants à cette table ronde :

Patrick Yoes, président national Ordre de police fraternel : au cours des derniers mois, nous avons perdu 117 policiers en raison de COVID-19, mais nous sommes confrontés à une autre crise en ce moment, une crise qui nous pousse à nos limites. Je ne connais pas un seul responsable des forces de l’ordre à travers le pays qui ne soit pas dégoûté de ce qui s’est passé à Minneapolis. Il est temps pour nous d’avoir de bonnes discussions approfondies et de regarder à l’intérieur et réparer le système de justice pénale.

Ashley Moody, de la Floride, avocate : il est important que les gens aient la possibilité d’exprimer leur opinion et de protester de manière pacifique, mais nous ne pouvons pas accepter d’attaques contre les forces de l’ordre et les pillages. Cela démontrera tout ce que nous avons construit jusqu’à présent.

Rob Pride, service de police de Loveland : je suis ici en tant que sergent travaillant dans les rues pendant cette crise dans notre pays. Il est important que tout le monde sache qu’il n’y a pas un seul officier chargé de l’application des lois dans ce pays que je sache qui a pensé que cet horrible incident était acceptable. La majorité des hommes et des femmes des forces de l’ordre sont dégoûtés par ce qui s’est passé à Minneapolis.

Ja’Ron Smith, directeur de l’urbanisme, Maison Blanche : quand j’ai vu ce qui s’est passé avec George Floyd, mon cœur s’est fissuré, je me suis effondré. En tant qu’Afro-américain, je vis dans le sud-est de D.C., dans un paradoxe où ma femme a même peur de marcher seule dans les rues. Et il y a beaucoup d’hommes afro-américains à travers le pays avec des histoires comme ça qu’ils peuvent partager. Je pense que nous avons besoin d’une véritable réforme qui peut changer les communautés et nous avons besoin pour commencer l’application de la loi et d’être en partenariat avec eux.

Brooke Rollins, avocate, Maison Blanche : il y a 3 mois, nous avons rassemblé un millier de dirigeants noirs de tous les Etats ici à la maison blanche pour le mois de l’histoire des Noirs. Lors de cette réunion, vous avez parlé du taux de pauvreté le plus bas, du taux de chômage le plus bas que ce pays ait jamais connu. Mais nous voici 3 mois plus tard et c’est une période différente pour notre pays, vendredi dernier 2,5 million d’emplois ont été créés dans une période d’obscurité et de destruction. Rien de tout cela ne s’aurait être possible de reconstruire sans l’application des lois, la sûreté et la sécurité dans ce pays.

William Barr, Procureur Général des États-Unis : je pense que les forces de l’ordre comprennent depuis un certain temps la méfiance qui existe entre la communauté afro-américaine et le système de justice pénale. Comme je le pensais ces derniers temps, des semaines, il m’a semblé que pendant la majeure partie de notre histoire, il y a peut-être de cela 60 ans, la loi était explicitement discriminatoire et n’offrait pas une protection égale. Et ce qui me rend très optimiste aujourd’hui, c’est que tous les responsables de l’application des lois sont déterminés à réformer le système de justice pénale et la profession de policier aujourd’hui. Nous sommes impatients d’accomplir cela avec vous aujourd’hui. Le temps de l’attente est révolu.

Donald Trump, Président américain : j’ai vu dans les journaux dire de mettre fin au service de police de Minneapolis, de mettre fin… de mettre fin… qu’est ce que cela signifie? Ils ont eu quelques nuits difficiles et ils ont abandonné leur poste de police, quelque chose que je n’avais jamais vu auparavant. Ils avaient un maire qui leur a demandé d’abandonner et maintenant ils ont abandonné le maire. J’ai insisté pour faire entrer la garde nationale, c’était comme par magie. Nous avons insisté pour avoir une protection pour cette grande ville et ce grand Etat du Minnesota où des choses horribles ont commencé. Nous ne pouvons pas renoncer à la meilleure application des lois, il n y a quelque chose comme ça nulle part ailleurs dans le monde. Peu de gens, peu de pays ont notre bilan, et je parle du bilan positif.

Mamadou Diouma Diallo (New York) et Alpha Kanso pour Guineematin.com

Tél. : 1 646-591-2659

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