Etienne Soropogui vs Malick Sanckon : les Valeurs Communes dénoncent le DG de la CNSS

Etienne Soropogui, président du parti « Nos Valeurs Communes »
Etienne Soropogui, président du Mouvement « Nos Valeurs Communes »

L’incendie de la Casse (Madina) continue de susciter des polémiques en Guinée. Comme on le sait, l’opposant Etienne Soropogui avait dénoncé à l’époque une machination politicienne de certains partisans du régime Alpha Condé, qui chercheraient à diviser les Guinéens pour conserver le pouvoir. Le président du parti « Nos Valeurs Communes » avait alors cité Malick Sankhon, le Directeur de la Caisse nationale de Sécurité Sociale (CNSS) parmi les instigateurs de cet incendie.

Ce que ce baron du régime (qui se vantait en 2017 d’avoir réussi à reconstituer une milice de 2 500 à 3 000 jeunes à Conakry, après la dissolution des Chevaliers) réfutera. Et, pour se montrer patte blanche, le Directeur national de la CNSS a poursuivi l’opposant au tribunal et a réussi à obtenir sa condamnation. C’est à cette décision du très sérieux juge Charles Alphonse Whrith que le parti d’Etienne Soropogui réagit.

« Au regard et sur la base des éléments d’informations qui nous été donnés par nos représentants à la base, nous réaffirmons avec force et conviction que Monsieur Malick Sanckon fait partie de ceux au sein du RPG qui ont suscité, planifié et organisé ce prétendu incendie, qui n’est en réalité qu’un gros montage dont l’objectif est d’opposer les différentes composantes de la communauté guinéenne », écrit le parti Nos Valeurs Commune dans une déclaration transmise à Guineematin.com ce samedi 3 octobre 2020.

Guineematin.com vous propose, ci-dessous, l’intégralité de cette déclaration :

Déclaration

Notre Parti, Nos Valeurs Communes, a pris acte de la décision rendue par le tribunal de première instance de Dixinn en son audience du Jeudi 01 octobre 2020 dans le dossier opposant le Président du parti, Monsieur Étienne Soropogui, à Monsieur Malick Sanckon, directeur de la Caisse Nationale de sécurité sociale, relativement à l’incendie intervenu à la casse de Madina, le 22 janvier 2020.

Les valeurs auxquelles nous croyons nous interdisent de commenter les décisions de justice, surtout quand elles sont prononcées par un juge dont la probité et l’intégrité sont hors de tout soupçon, en l’occurrence le juge Charles Alphonse Whrith.

En réalité, l’indisponibilité pour cause de maladie de notre conseil ne nous a pas permis de faire une démonstration exhaustive et détaillée des graves charges que nous avons contre celui qui veut se présenter comme la victime.
Toujours est-il qu’au regard et sur la base des éléments d’informations qui nous été donnés par nos représentants à la base, nous réaffirmons avec force et conviction que Monsieur Malick Sanckon fait partie de ceux au sein du RPG qui ont suscité, planifié et organisé ce prétendu incendie, qui n’est en réalité qu’un gros montage dont l’objectif est d’opposer les différentes composantes de la communauté guinéenne.

Pas plus tard qu’hier, un témoignage édifiant nous indiquait du remboursement intervenu en faveur des propriétaires d’épaves de véhicules volontairement incendiées à raison de 18 000 000 GNF par véhicule.

En tous les cas, nous nous réjouissons que les guinéens aient décidé de ne plus vous suivre dans vos basses de manipulations cyniques. Ce qui explique d’ailleurs que la candidature du Président Cellou bénéficie d’un enthousiasme sans précédent et d’une adhésion massive de l’ensemble des Guinéens.

Pour notre part, nous avons décidé, en accord avec nos conseillers, de faire appel de la décision.

Nous restons déterminés à continuer la lutte sur tous les fronts pour débarrasser notre pays de cette gouvernance médiocre et désormais aux abois.

Fait à Conakry le 02 octobre 2020

Nos Valeurs Communes

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