Visiblement surpris, le directeur de contrôle de gestion de la société guinéenne de palmiers à huile et d’hévéa (SOGUIPAH) ne s’est pas fait longtemps attendre pour réagir à la prétendue grogne des planteurs d’hévéa, qui selon certains médias, réclameraient les arriérés de prix de leurs produits.
Dans un entretien avec la rédaction de leadinfos, Alexis Bamy puisque c’est de lui qu’il s’agit, a balayé d’un revers de la main gauche »ces allégations ». Ainsi, il dit à qui veut l’entendre, que les relations entre la direction générale de la SOGUIPAH et l’ensemble des planteurs d’hévéa sont au beau fixe, contrairement à ce qu’on ferait croire à l’opinion.
Toutefois il a précisé que la société doit bel et bien aux planteurs d’hévéa des arriérés de prix des produits de quelques mois, aux planteurs. Un dû qu’il dit expliquer par la pandémie de Covid-19, qui depuis près d’une année, frappe de plein fouet l’économie mondiale, et qui surtout affecte la liquidation de certains produits notamment le caoutchouc dont la société est productrice et exportatrice à l’étranger.
« Il est important de rappeler qu’à l’avènement de la crise de Covid 19, les clients de Soguipah sur le marché mondial ont carrément annulé ou reporté leurs commandes car les usines avaient déjà fermé en Europe et en Asie. Face à cette situation d’ordre mondial, la plupart des sociétés du type de SOGUIPAH ont cessé d’acheter car faute de débouchés. Des suppressions d’emplois en ont suivi au Cameroun, en Côte d’Ivoire et même au Liberia voisin », a-t-il indiqué.
En dépit de ce fait, le directeur de gestion de contrôle assure que la société travaille d’arrache-pied à l’effet de payer de façon progressive les arriérés des salaires, ceci, à partir du mois en cours.
« La Soguipah quant à elle est restée dans sa mission d’intérêt public en recevant les produits des planteurs afin de les mettre sur le marché dès la reprise de l’économie mondiale. Cette démarche de l’entreprise a été sanctionnée par des courriers d’information à l’endroit des Unions des planteurs afin de les préparer aux impacts de la Covid 19. C’est la aison pour laquelle le calme a demeuré dans la cité depuis mars dernier », a signalé Alexis Bamy.
Pour lui, la prétendue fronde dont certains dont certains brandissent comme un trophée de guerre, à l’effet de nuire à la réputation de la société est l’œuvre de personnes mal intentionnées.
« La question qu’on doit se poser à présent est de savoir pourquoi cette grogne en ce moment précis des nominations des hauts cadres dans les différentes sphères de l’administration publique ? Pourquoi ce bruit est porté par des personnes qui ne possèdent le moindre pied d’hévéa ni de palmier? Pourquoi malgré le début de paiement desdits arriérés des gens tiennent à faire du bruit ? Nul n’est dupe, nous comprenons aisément qu’il s’agit de l’œuvre de ceux qui pensent faire partir l’actuel Directeur Général de son poste est une fin en soi. Il s’agit de ceux qui depuis Conakry financent des gens pour entretenir des troubles à SOGUIPAH afin d’entacher l’image de Monsieur Michel BEIMY…Ce mode opératoire est connu dans notre pays », a-t-il déploré.
C’est pourquoi, il a invité tous les planteurs soucieux de préserver les intérêts de la société, a toujours se référer à leur union, qui sert d’intermédiaire entre eux et leurs responsables.
Enfin, il assuré de la bonne foi de la société à travailler dans les règles de l’art avec l’ensemble des planteurs.
Précisons que la SOGUIPAH compte à son actif plus de 4.000 planteurs.
