Manifestation d’élèves à Coyah : « nous en avons marre de la poussière »

Plusieurs élèves du lycée Almamy Ismaël Sogbè Bangoura de Coyah ont manifesté hier, lundi 22 mars 2021. Ils ont bloqué la route pour protester contre la poussière qui envahit leur école depuis plus d’une année. Les manifestants exigent l’arrosage quotidien de la route qui passe devant leur établissement afin de leur permettre d’étudier dans de meilleures conditions, rapporte le correspondant de Guineematin.com dans la préfecture.

Depuis le lancement, en mai 2019, des travaux de construction de l’autoroute Coyah-Mamou-Dabola, les riverains de cette route sont confrontés à un véritable calvaire. Ils sont envahis au quotidien par la boue en saison pluvieuse et la poussière en saison sèche. C’est le cas notamment du lycée Almamy Ismaël Sogbè Bangoura, qui se trouve à la sortie de la ville de Coyah, en direction de Kindia. Située au bord de cette route, cette école est de nos jours durement touchée par la poussière.

Une situation qui commence à révolter certains élèves de l’établissement scolaire. Ce lundi 22 mars, plusieurs d’entre eux sont sortis protester contre cette poussière. Pour se faire entendre, ils ont érigé des barricades sur la route, bloquant la circulation. Ils exigent l’arrosage de la route tous les jours pour réduire le soulèvement de la poussière, afin qu’ils puissent étudier dans un meilleur environnement.

« Nous sommes sortis barrer cette route aujourd’hui, pour montrer aux autorités que nous en avons marre de la poussière. Vous pouvez entrer dans nos salles de classe, vous verrez que toutes les tables bancs sont recouvertes de poussière. Quand on vient à l’école, on rentre à la maison avec des tenues complètement sales, comme si on ne venait pas de l’école. C’est pourquoi on a fait ce mouvement de protestation aujourd’hui. Et, tant qu’on n’arrose pas ici, on continuera la manifestation », a déclaré l’un des manifestants.

A noter que les forces de l’ordre sont intervenues à coups de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants et rétablir la circulation.

De Coyah, Étienne Tamba Tenkiano pour Guineematin.com

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