Situé à plus de 75 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Faranah, Walan-Almamyah est un secteur qui relève du district de Koulambou-Morigbéya, dans la sous-préfecture de Passayah. Et, depuis sa création, ce secteur n’a jamais été doté d’école pour la scolarisation de ses enfants. Actuellement, plus de 200 enfants en âge d’aller à l’école végètent dans ce secteur. A cause du manque d’école, ces centaines d’enfants n’ont pas été scolarisés, a appris Guineematin.com à travers son correspondant dans la préfecture de Faranah.
Selon le président de la jeunesse de ce secteur, Djouma Keïta, les enfants de Walan-Almamyah sont privés du droit à l’éducation. Et, depuis 1958 (date de l’indépendance de la Guinée), l’Etat guinéen n’y a construit aucune infrastructure scolaire dans cette localité.
« Nous nous sommes débrouillés à aménager un espace pour que nos enfants puissent étudier un peu ; mais, on n’a pas eu d’enseignants. À ce jour, il y a plus de 200 enfants en âge d’aller à l’école dans ce secteur. Mais, très malheureusement, on n’a ni école, ni enseignant. Avec cette situation, l’avenir de ce village est en danger », a dit Djouma Keïta.
Apparemment, la seule école proche de Walan-Almamyah se trouve à 8 kilomètres. Une distance que les enfants de ce secteur ne peuvent pas parcourir tous les jours pour aller étudier.
« Nous demandons au gouvernement, aux personnes de bonne volonté et aux ONGs de nous aider à construire une école ici. Nous sommes à huit (8) kilomètres de Morigbèya et nos enfants ne peuvent pas quitter ici à pied pour aller étudier à Morigbèya tous les jours et se retourner. Nous n’avons pas eu la chance d’aller à l’école ; et, si nos enfants subissent la même situation, c’est l’avenir de notre village qui est en danger », a indiqué Djouma Keïta.
De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com
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