Le concours d’accès dans les écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle a pris fin dans la journée d’hier, dimanche 30 octobre 2022, à travers le pays. Au total, 20 842 candidats ont été sélectionnés sur l’étendue du territoire national après la vérification des dossiers de candidatures sur le site Parcours Pro Guinée. A Faranah, 422 candidats, dont 131 filles, toutes filières confondues, se sont fait évaluer à l’Ecole normale des Instituteurs (ENI), rapporte le correspondant de Guinematin.com basé dans la préfecture.
Jean Guilavogui, Inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle de Faranah, a évoqué les nouveautés du concours de cette année. « Nous, c’est un département de la seconde chance, après cette biomasse d’échecs, notre département doit avoir l’audace de pouvoir récupérer ce nombre d’échecs. Ce qui a été seulement instauré par le ministre cette année, les enfants se sont inscrits en ligne, c’est la première. Et avec l’exigence de l’obtention des certificats, le type A, forcément il faut que l’intéressé ait son brevet ; le type B, il faut forcément qu’il ait le baccalauréat ».
De son côté, le chargé d’examens de l’inspection régionale d’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kamoudou Kéita, a indiqué que les meilleurs seront sélectionnés. « Nous avons été instruit par Monsieur le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle que l’examen doit être un examen conséquent, et pour cela il a besoin de la qualité, et pas du nombre. C’est un concours avec une exigence à l’appui. Ça veut dire que tous ceux qui vont passer pour cette fois ci, ça reflétera l’image de ce que le ministre voudrait avoir. À Faranah, ça s’est bien passé sans incident, les candidats se sont bien comportés parce qu’il n’y a pas eu de fraude ».
Mohamed Keita est ingénieur en Génie rural, mais sans emploi. Il a décidé de se tourner vers l’enseignement technique et la formation professionnelle, dans la filière Electricité. « Après avoir terminé les études, les parents n’ont pas assez de moyens pour te faire pousser jusqu’à un certain niveau ; mais ici, si tu ne gagnes pas un contrat lié à la construction, mais si tu es un ingénieur électricien, tes amis peuvent avoir le contrat. S’ils savent réellement que toi, tu es électricien en même temps Ingénieur, c’est une occasion en plus de travailler dans la société. C’est ce qui m’a poussé à faire ce concours. Les sujets étaient tellement simples et c’était vraiment abordable pour moi », a-t-il expliqué avant d’inviter ses amis à s’intéresser aux écoles professionnelles.
La correction des copies du concours d’accès aux écoles d’enseignement technique et de la formation professionnelle a débuté depuis vendredi dernier. Les yeux restent donc rivés sur ce service.
De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com
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