An 2 du CNRD : le ministre des infrastructures et des TP dresse un bilan positif

Elhadj Gando Barry, ministre des Infrastructures et des travaux publics

Le mardi 5 septembre, le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) aura deux ans au pouvoir. Au ministère des infrastructures et des travaux publics, le bilan est qualifié de positif par le Chef de Département, Elhadj Gando Barry, qui a reçu, un journaliste de Guineematin.com, dans la journée d’hier vendredi 1er septembre.

« Comme vous l’avez rappelé, je voudrais tout d’abord souhaiter un heureux anniversaire au peuple de Guinée, au gouvernement et au Président de la transition, le Colonel Mamadi Doumbouya, Président du CNRD et Chef des armées. La date du 5 septembre est désormais une véritable référence pour nous les Guinéens. L’un des fondements du CNRD, c’est la refondation de l’Etat. Et qui parle de refondation doit nécessairement faire allusion au secteur des infrastructures. Dans ce cadre, le Colonel Mamadi Doumbouya a inscrit dans son programme de transformation, le secteur des infrastructures, notamment, le sous secteur des routes. Vous pouvez le remarquer, environ 45 % des dépenses de l’Etat vont dans le secteur des infrastructures. Que ce soit la réhabilitation de la route nationale Coyah-Dabola, Coyah-Farmoriah-Pamelap, les voiries de Conakry…Ce qui constitue à tout point de vue, un bilan très positif à l’actif du CNRD », s’est félicité ce membre du gouvernement.

Pour le ministre Gando Barry, l’objectif fixé au département c’est de permettre une meilleure mobilité des citoyens à des coûts abordables, faciliter la praticabilité des routes dans un temps raisonnable, désenclaver les zones de production, améliorer la connectivité, participer activement au développement socioéconomique du pays et renforcer l’intégration avec les pays de la sous-région. Et plus loin, l’amélioration significative du secteur routier pourra résorber l’inflation, créer de l’emploi, augmenter les revenus des citoyens…D’où l’engagement du gouvernement d’achever les projets en souffrance et d’ouvrir d’autres.

«  Parmi les projets en souffrance qui ont été achevés il faut citer la route Coyah-Farmoriah-frontière Sierra Léone. De nos jours, vous avez la possibilité d’aller de Conakry à Pamelap en quelques heures. Le calvaire enregistré avant, sur la route de Coyah-Kindia-Mamou-Dabola-Cisséla-Kouroussa-Kankan, est derrière nous. Cette route est opérationnelle à temps plein et à la grande satisfaction des usagers de la route. De même, l’axe Guéckédou-Kondembadou est devenu une réalité. Vous avez les échangeurs de Kagbélen, du Km 36 et de Bambéto. A Kagbélen, l’ouvrage est achevé, au Km 36 il est à plus de 85% et à Bambéto, les travaux sont à plus 50%. Après la saison des pluies les cadences vont augmenter et la fin des travaux sera pour bientôt Le pont sur le Sankarani et sur le Milo. Tous ces ouvrages sont opérationnels. Vous prenez les voiries de la capitale et dans toutes les communes de la capitale, c’est une réalité. Les travaux sont achevés dans plusieurs endroits de laville de Conakry. Et je précise que nous tous ces ouvrages sont de qualité. Si vous prenez les caniveaux, l’objectif est d’avoir zéro caniveau ouvert à Conakry. Le schéma progresse. Et conformément à la vision du Chef de l’Etat, le département développe des voies de dégagement au niveau de la capitale pour lutter contre les embouteillages et rendre plus aisée la circulation et la mobilité des citoyens », a expliqué le ministre.

Après ces projets dont la plupart touchent à leur fin, le département a ouvert plusieurs autres, selon le ministre.

« Parmi les chantiers ouverts vous avez la route de Guéckédou-Nongoa, la finalisation du projet Lola-N’Zoo avec la Banque africaine de développement (BAD), le pont de Tanéné sur la route Conakry-Boké, les cinq pont de Conakry et ses environs (dont celui du Km36-Kassonya), les négociations avec la Banque Islamique de Guinée pour la route de Labé-Mali-Kidoudou (frontière avec le Sénégal) sont très avancées. Toujours avec la BID, le gouvernement finalise les discussions pour le lancement, cette année, des travaux de la route Dabis-Kébo. A cela s’ajoute la route Boké-Dabis dont les travaux sont en cours. Il y a la voie express Kagbélen-Kouria dont les travaux de dégagement ont commencé mais également la corniche de Hamdallaye-Sonfonia. Vous avez également les travaux de la route Bissikrima-Dinguiraye qui sont dans l’agenda du département, tout comme la poursuite des travaux de la route de Kankan-Mandiana et ceux de Kankan-Kissidougou, Boké-Gaoual, Kindia-Télimélé-Gaoual, Labé-Madina Séréba, Dabola-Faranah », a fait savoir Gando Barry, non sans avoir mis un accent sur la nécessité de reconstruire la route Mamou-Dalaba-Pita-Labé. A ce niveau, soutient le chef du département des infrastructures et des travaux publics que les discussions sont très avancées avec les partenaires.

« Le gouvernement nous a instruits de construire une route aux standard entre Mamou-Dalaba-Pita-Labé dont la chaussée est totalement détruite. Mais en attendant et compte tenu de la saison des pluies, le département s’active à maintenir la circulation d’ici le démarrage des travaux lourds », a fait savoir le ministre Gando Barry qui a donné des nouvelles sur le tronçon Labé-Koundara, au niveau du col Sita, d’une longueur de 30 km.

« Les travaux sur cet axe ont commencé, les entreprises sont mobilisées. Il est prévu de terminer ce bout de route au plus tard en milieu de l’année prochaine pour compléter ce tronçon qui relie la Guinée au Sénégal », a soutenu le ministre.

Dans les perspectives, le département entend procéder à l’élimination progressive des bacs fluviaux et de travailler à la construction du Transguinéen.

« La question de l’élimination des bacs fluviaux est inscrite dans notre contrat d’objectif. Dans ce contrat de performance il nous a été demandé d’améliorer la fluidité à travers tout le pays. Et pour améliorer la fluidité, on ne pense pas seulement qu’aux routes. Aujourd’hui l’idée c’est d’accélérer la mise à disposition de ressources pour construire des ponts et éliminer tous les bacs fluviaux. L’idée est de trouver des partenaires qui vont accompagner le gouvernement dans cet objectif. Mais en attendant, le département travaille à maintenir la praticabilité de ces bacs. A cela, il faut tout de suite mentionner l’engagement du gouvernement à diversifier et à développer les différentes voies de communication. Il s’agit bien sûr de la route (qui assure la presque totalité de nos échanges à l’intérieur du pays) mais également les chemins de fer, les ports, les aéroports pour faciliter et accroître les échanges dans notre pays et avec nos voisins et d’ailleurs. C’est dans ce cadre qu’il faut saluer les avancée au niveau de la réalisation du Transguinéen et l’extension en cours de l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Conakry. Ce, grâce à la vision du Président de la transition. Je rappelle que le Transguinéen c’est environ 670 km. Il permettra de désenclaver totalement la Guinée et de bout en bout. Le département des infrastructures et des travaux publics travaille avec le Comité stratégique et les différentes entreprises qui font le Transguinéen en vue de développer les voies d’accès et de dégagement à tous les niveaux et au tour de ce chemin de fer », a dit M.Barry. a

Avant de terminer cet entretien, le ministre des infrastructures et des travaux publics, a annoncé la construction très prochaine de nouveaux échangeurs à Conakry, notamment à Cosa, Enco5 et sur les différentes transversales de la capitale pour moderniser et développer le réseau routier.

Abdallah BALDE pour Guineematin.com

Tél : 628 08 98 45

Facebook Comments Box