Dr. Mouctar Diallo propose des solutions de sortie de crise au Gouvernement : « dans le contexte actuel, la lutte passe forcément par le dialogue politique »

Dr. Mouctar Diallo, président de l'ONG Alternatives Citoyennes Guinée
Dr. Mouctar Diallo, président de l’ONG Alternatives Citoyennes Guinée

Le dialogue serait en soi un facteur de paix, de sécurité et de stabilité dans notre pays.

Dans le contexte actuel, la lutte passe forcément par le dialogue politique. De ce fait, je propose, la création d’un CADRE NATIONAL DE DIALOGUE Politique entre la mouvance et l’opposition. Ainsi, établir un comité de suivi pour contrôler l’application des recommandations adoptées pendant ce dialogue politique inclusif.

Les citoyens Guinéens attendent du gouvernement un échange fructueux avec l’opposition, contribuant ainsi à un débat politique au sens large, entre les partis politiques et les forces vives de la nation concernant toutes les questions de la vie socioéconomique, y compris les réformes constitutionnelles.

Cet échange permettra de renforcer la transparence et la responsabilité aux yeux des parties prenantes clés et représentera une base solide pour dialoguer avec elles et s’investir dans ce type de relation entre mouvance et opposition.

Bien que nous traversons un moment postélectoral très critique dans notre pays, je saisis cette opportunité pour lancer un appel, en tant qu’acteur de la société civile, mais aussi en tant que citoyen guinéen lambda, à nos dirigeants de ne s’armer d’aucun orgueil et de s’investir davantage pour améliorer la vie de nos familles qui traversent des moments durs avec des enfants vulnérables, des malades et des pauvres. Nous avons besoin d’un leadership qui nous unira et nous rendra plus forts, qui nous fera regarder dans la même direction et construire ensemble notre nation tant rêvée.

Dr. Mouctar Diallo

Au peuple de Guinée, je lui dirais tout simplement que le hasard a mélangé les cartes et le destin les a distribuées.

Chers Guinéens de tout bord, les cartes que nous avons en mains, nous devons les jouer de manière à exclure toute option d’échec.

Ce destin nous a réunis dans un espace géographique bien déterminé : la Guinée.

Cette Guinée si riche et si belle de par sa population et de par son paysage, doit être une havre de paix. Un pays où il fait bon vivre en tenant compte de nos différences qui ne sont que des atouts et non des obstacles au développement de notre terre commune.

Pour cela, développons nos cultures, prenons soin de ne pas laisser la plus petite place à la politique politicienne dans nos valeurs culturelles si riches et variées.

La culture a une très grande importance dans le développement d’un pays.

Elle est l’élément vital d’une société dynamique.

La culture s’exprime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler du passé, de nous divertir et d’imaginer l’avenir.

Outre sa valeur intrinsèque, la culture apporte de précieux avantages sur le plan social et économique.

Nous sommes certes, de différentes familles, de différentes ethnies, de différentes religions….

Mais ensembles nous formons une seule et unique grande communauté: la Communauté Guinéenne.
Et c’est cette Communauté que chacun de nous doit défendre de toute sa force.

Si un membre ou une entité composant cette Grande Communauté est touché, chacun doit se sentir attaquée quelque soit son bord politique, ethnique ou religieux car il n’y a que la Guinée et le guinéen qui doit compter avant tout aux yeux de chacun de nous.. Tel est notre devoir.

Nous devons nous unir pour mieux avancer.

L’ethnocentrisme est une maladie provoquée par un seul virus : la politique politicienne, elle est l’œuvre des personnes tarées. Son seul remède c’est une prise de conscience immédiate qui résulte dune grandeur d’âme.
L’ethnocentrisme fait courber l’homme vers la terre et fait de lui une poussière avant même sa mort.

SOYONS SOLIDAIRES. SEULE LA FRATERNITÉ ENTRE GUINÉENS PEUT FAIRE QUE NOS VALEURS SERONT MISES EN VALEUR POUR LE GRAND BONHEUR DE TOUTES ET DE TOUS.

Dieu bénisse la Guinée et les Guinéens

Par Dr. Mouctar Diallo, président de l’ONG Alternatives Citoyennes Guinée

Facebook Comments Box