La commission électorale nationale indépendante (CENI) essaie de convaincre l’opinion sur son choix d’organiser les élections présidentielles avant les locales. Le vice-président de cette institution électorale, Ibrahima Kalil Keïta, était devant les journalistes pour expliquer cette décision, a constaté Guineematin.com à la maison de la presse, à Coléah, ce jeudi 12 mars 2015.
A en croire Elhadj Ibrahima Kalil Keïta, il est impossible d’aller aux élections locales avant les présidentielles à cause de la maladie Ebola qui a empêché la tenue de ces élections en 2014. Il serait alors nécessaire de passer aux présidentielles avant la fin du mandat du président de la République.
Poursuivant, le vice-président de la CENI (commissaire au compte du parti présidentiel, le RPG), M. Kalil Keïta explique que cette décision que la CENI a prise est objective et structurelle, disant que l’élection présidentielle est impérative à défaut de mettre le président démocratiquement élu dans une situation illégale.
« Nous avons vu qu’en organisant les communales avant, on ne pourrait pas respecter la date pour l’élection présidentielle qui est impérative. Voilà pourquoi la CENI a privilégié la présidentielle. Car, la loi est contraignante. », a défendu le vice président de la CENI.
S’expriment sur les accords du 3 juillet 2013, M. Ibrahima Kalil Keïta, a révélé plusieurs remarques sur le fichier électoral qui auraient empêché la CENI d’organiser les élections locales juste après les élections législatives. Selon lui, il y avait assez d’erreurs sur la liste et la cartographie électorale. Il a fallut le recrutement d’un opérateur technique malien pour faire la révision pour rapprocher les bureaux aux électeurs.
Fatoumata Keïta pour Guineematin.com
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