Venu sensibiliser les jeunes élèves au nom du Général Ibrahima Baldé, le commandant de la Gendarmerie nationale, le colonel Tamba Gabriel du PM3 a échoué face aux jeunes auxquels il demandait de se soustraire de ceux qui pourraient être manipulés, a constaté Guineematin.com sur place.
Depuis la matinée de ce lundi 13 février 2017, septième jour de grève des enseignants, les jeunes élèves guinéens ont pris d’assaut les rues de Conakry, après un tour sans cours dans les différentes écoles. Ici, à Yimbaya carrefour, dans la commune de Matoto, l’affrontement se poursuit entre les agents de la sécurité et les jeunes élèves qui ont décidé de barricader la route pour réclamer les enseignants.
Depuis des heures, on assiste à des jets de pierres contre du gaz lacrymogène. La tentative des négociations de la gendarmerie vient d’échouer, ce qui a accentué l’affrontement entre les deux camps. Actuellement, 11 heures, plusieurs cas de violations et d’arrestations sont constatées.
A rappeler que l’intersyndicale de l’éducation FSPE/SLECG réclame au Gouvernement guinéen le maintien de la valeur du point d’indice à 1030 au lieu de 751, le maintien de tous les enseignants rétrogradés à leurs anciennes grades, le respect de l’ancienneté dans la nouvelle grille indiciaire, l’engagement de tous les homologués et contractuels de l’Etat à la fonction publique et l’édition des bulletins de paie avant le salaire.
Mais, le président Alpha Condé qui a reçu les leaders syndicaux avant de s’envoler, aurait bien dit qu’il n’est pas question d’augmenter les salaires et que la grève ne lui fait pas peur. « Un général d’armée (feu Lansana Conté) nous a accordé la valeur monétaire du point d’indice à 1030 et un professeur diminue cela à 751 », a protesté un responsable syndical…
A suivre !
Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com
