Bruit de bottes en Guinée : un officier de l’Armée tué à Kindia et des armes emportées

C’est l’information qui a réveillé les professionnels des médias ce vendredi, 16 octobre 2020, en Guinée. A moins de 48 heures de l’élection présidentielle du dimanche, des militaires se seraient mutinés à Kindia (la capitale de la Basse Guinée, située à 135 kilomètres à l’Est de Conakry) où deux camps et la prison auraient été ciblés. Un des commandants aurait été tué et des armes emportés, a appris Guineematin.com de sources concordantes.

Contacté par nos soins depuis tôt le matin, le ministère de la Défense nationale se refuse tout commentaire, alors que les rumeurs se multiplient en Guinée.

A en croire plusieurs sources qui ont contacté Guineematin.com, des hommes armés et en tenue militaire auraient surpris le commandant des forces en attente (un des redoutés corps d’élite de l’Armée guinéenne) au Camp Samoreya. Le colonel Mamadi Condé, qui aurait perdu la vie au cours d’un échange de tirs. Ayant pris le dessus, les assaillants se seraient alors saisis du véhicule du colonel Condé qu’ils ont tué pour aller à l’armurerie où ils ont soustrait des armes…

Après Samoreya, les assaillants- désormais lourdement armés- auraient pris la direction du camp Kémé Boureima. Mais, le Général Ibrahima Kalil Condé, qui dirige cet autre camp militaire, aurait été sauvé par de nouvelles recrues qui l’auraient caché…

A la prison civile de Kindia, les mutins auraient réussi à faire libérer des militaires qui y étaient détenus. Des vrombissements d’armes ont réveillé les citoyens de la ville de Kindia et toutes sortes de rumeurs circulent. Mais, les plus plausibles seraient une affaire de prime des soldats guinéens déployés au Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme à Kidal.

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