Le jeudi 28 août dernier, Elhadj Amadou oury Diallo, dit Diallo Sadakadji a annoncé sa démission du MSD, le parti fondé par Dr. Abdoulaye Diallo, dit Ballal Koyin. Interrogé hier par Guineematin.com, Dr. Diallo a expliqué que Diallo Sadakadji a plutôt été renvoyé du parti. A défaut d’avoir ce dernier, Guineematin.com vous propose, ci-dessous, l’entretien que le porte parole de Diallo Sadakadji nous a accordé.
Guineematin.com : Comment expliquez-vous cette rupture entre Diallo Sadakaadji et le fondateur du MSD
Sadio Barry, porte parole de Diallo Sadakadji : C’est regrettable, mais il le fallait, après tout ce qu’on a découvert au sujet du Dr. Diallo et de ses démarches secrètes auprès des autorités, exactement à un moment où le pouvoir est en difficulté.
Non seulement le fondateur du MSD est incroyablement médiocre, mais aussi il n’est pas fiable. Son offre n’était pas sincère. C’était un piège. Il a d’ailleurs avoué cela dans son entretien avec les journalistes en disant que lui et certains cadres du parti s’étaient secrètement réunis pour décider qu’il soit le président en tant que fondateur du parti et que Diallo Sadakaadji devienne son second. Et d’ajouter que ce sont les « espions » du leader Sadakaadji qui ont dû l’en informer, motivant sa démission.
Il y avait donc un complot organisé contre le leader Sadakaadji avant même qu’il ne prenne service à la tête du parti ! Cela explique les mensonges que le Dr. Abdoulaye Diallo était en train de répandre sur le leader Sadakaadji et qu’il a fait publier.
Mais pourquoi ? Qu’est-ce que Sadakaadji a fait à cet homme, autre que du bien ?
C’est soit ils ont eu besoin de Sadakaadji pour sortir de l’anonymat et pour le financement de leur parti, soit le Dr. Diallo avait mission de détruire l’image de Sadakaadji et de l’empêcher d’émerger en politique !
S’ils valaient quelque chose avant Diallo Sadakaadji, pourquoi le MSD n’a pas participé aux législatives de 2013 ?
Lorsque je l’ai confondu, le mercredi 27 août sur la question de ses démarches secrètes auprès des autorités et des propos mensongers, le Dr. Diallo s’est justifié en affirmant que c’est parce qu’il avait peur que Diallo Sadakaadji ne lui pique son parti. Car, dit-il, lors de leur dernière conversation d’il y a 2 semaines, Sadakaadji lui aurait lancé qu’avec ou sans lui, il réussira son projet politique. Et que depuis lors, le leader ne l’a plus appelé.
Le fondateur du MSD, M. Abdoulaye Diallo dit Ballal Koyin, nous a dit, à Monsieur I. Bah et moi, qu’il a quitté Cellou Dalein parce que ce dernier est pingre. C’est parce que lui il s’est révélé être trop gourmand et maladroit, n’être ni sérieux ni compétent et ni reconnaissant que Diallo Sadakaadji a été obligé de le quitter. Vu la dimension de sa bêtise, la rupture était devenue nécessaire.
Dans une course, pour arriver sûrement à destination et en bonne position, il vaut mieux ne pas démarrer avec une épine dans le pied.
L’acte de Sadakaadji est une nouvelle preuve que l’homme en question ne vient pas dans la politique pour des objectifs personnels et qu’il ne badine pas avec les principes.
Guineematin.com : Dr Abdoulaye Diallo parle de manque de communication et de non respect des engagements pris à Dakar par Diallo Sadakaadji.
De quels engagements et de manque de communication parle-il ?
Le Dr. Abdoulaye Diallo est venu à Dakar pour proposer son parti à Diallo Sadakaadji. Quinze (15) jours durant, l’homme d’affaires s’est montré méfiant et a refusé son contact. Il est alors passé par des sages pour être reçu par Sadakaadji auquel il a librement proposé la présidence du parti MSD en acceptant les conditions de ce dernier de faire du parti, un mouvement politique transversal. Après l’accord, il s’est offert un mois plein de congé chez Sadakaadji qui lui a accordé des traitements dignes d’un frère et d’un ami avant de retourner en Guinée.
Arrivé en Guinée, il organise un congrès extraordinaire, en mi-juin, pour mettre Diallo Sadakaadji à la tête du parti, 10 jours avant le début du Ramadan. Sadakaadji met quelques moyens à sa disposition pour la gestion des affaires courantes du parti. Au même moment, le nouveau Président fait démarrer la construction rapide d’un siège, sur 5000 m².
Pendant le mois saint du Ramadan, tous les partis politiques se mettent en veilleuse et, comme la plupart de nos parents le font en Guinée, Diallo Sadakaadji se consacre pendant ce temps à ses obligations religieuses. Ce qui semble avoir choqué le secrétaire général du parti, le Dr. Diallo qui voulait obtenir de Diallo Sadakaadji, en moins d’un mois, ce que lui et toute l’ancienne direction du parti n’ont fait depuis 2010 : les faire venir à Dakar pour rencontrer le Président, doter le parti de cartes de membre, d’une presse, d’un siège, des bureaux et des meetings partout, que lui Dr. Diallo doit diriger. Il a voulu se servir des moyens de Sadakaadji pour ses intérêts personnels. On le relève d’ailleurs dans ses propos publiés sur aminata.com :
« Mes amis et moi pensions que ça allait marcher. En politique, on ne se presse pas. On commence par la mise en place d’un bureau exécutif puis l’installation des antennes. Il faut qu’il y ait des mobilisations. On ne peut pas être président du parti aujourd’hui et prétendre forcément s’imposer en 2015, c’est impossible ».
Comme quoi la conquête du pouvoir en 2015 ne fait pas partie de leur projet. Pourquoi ont-ils donc fait des démarches envers Sadakaadji ? Au service de qui sont-ils ?
Dans le même entretien, il pousse le mensonge jusqu’à affirmer :
« Depuis qu’on a lancé le parti, c’est hier (jeudi 28 août 2014) seulement qu’il m’a appelé pour me dire qu’il démissionne du parti. »
Ce n’est pas vrai ! Après le mois du Ramadan, c’est à dire au début de ce mois d’août, le leader Sadakaadji a proposé que l’on commence à mettre en place les structures du parti en commençant par celles qui peuvent agir sans restriction (celle de l’extérieur) à cause de l’épidémie Ebola et en attendant la fin de la construction du siège. Le Dr. Diallo s’est prononcé contre cela en préconisant la démarche inverse tout en choisissant lui seul la moitié des membres du bureau à mettre en place, des personnes que le président Diallo Sadakaadji ne connaît pas. J’ai personnellement échangé avec le Dr. Abdoulaye Diallo en lui faisant deux remarques :
1- qu’avec l’épidémie Ebola et l’état d’urgence sanitaire, des actions politiques avec des meetings ne sont pas pour le moment recommandables à Conakry.
2- que pour le choix des membres du bureau, il serait important de ne pas perdre de vue que le président Sadakaadji tient à former un parti transversal reflétant l’image de toute la Guinée.
Le Dr. Abdoulaye Diallo répondit :
1)- qu’Ebola n’est qu’un vaste mensonge pour gagner de l’argent et que par conséquent, cela ne peut pas nous empêcher de commencer nos activités politiques en Guinée.
2)- que lui il ne rentre pas dans la logique de l’équilibrisme ethnique. Que même si tous les membres du bureau appartiennent à une même famille, c’est le résultat de leur travail qui compte.
Pour la question d’Ebola, j’ai prié le Dr. Abdoulaye Diallo de ne jamais tenir ces propos devant une autre personne, lui qui est du corps médical. Il ne m’a pas écouté. Il tiendra les mêmes propos en parlant après avec le président Sadakaadji. Ce dernier fut tellement choqué qu’il réagira en ces termes :
« Docteur, avec tout ce qu’on est en train de voir tous les jours, si vous pensez qu’Ebola est un mensonge en Guinée, alors vous-mêmes on devrait vous prescrire une ordonnance ! »
Guineematin.com : Dr. Abdoulaye Diallo, le fondateur du MSD, estime aussi qu’on ne peut pas diriger un parti quand on vit à l’extérieur du pays.
Notre Docteur politicien ignorait-il cela quand il est parti donner son parti à M. Diallo Sadakaadji à Dakar ?
Quand ils ont organisé le congrès pour investir Diallo Sadakaadji à la tête du parti, ce dernier était toujours à l’extérieur.
Il s’agit ici d’un retournement de veste que beaucoup de Guinéens auront du mal à comprendre.
Par ailleurs, je rappelle que l’opposant Alpha Condé ne venait en Guinée que pour participer aux élections présidentielles et repartir tout de suite quand il perd. Toute sa lutte d’opposant s’est limitée à des sabotages, incitation à la haine ethnique et à des actions terroristes pilotées depuis l’extérieur (attaque contre la résidence du ministre de l’intérieur René Gomez, attentat contre le Président et rébellion contre la Guinée pour renverser le régime soussou, manipulation des syndicats et de la société civile pour un soulèvement général).
Guineematin.com : Qu’est-ce que Diallo Sadakaadji compte faire maintenant quand on sait que le pouvoir de Conakry lui refuse un agrément de parti ?
Il l’a dit dans son communiqué : « Quoi qu’il en soit, ma détermination est totale. Je suis entré en politique et j’y reste car je serai toujours auprès de vous, mes chers compatriotes. Je vous remercie et à très bientôt à Conakry ! »
Il reste encore plusieurs options ouvertes à notre leader.
Le pouvoir de Conakry se ridiculise en refusant de légaliser le parti d’un adversaire politique comme Diallo Sadakaadji. Car, comme ils s’en rendront bientôt compte, le pouvoir ne pourra pas lui barrer la route.
Le militaire Lansana Conté n’a pas été si cynique envers les principes du multipartisme et ses opposants politiques, dont un certain Alpha Condé et son parti RPG créé au Burkina Faso.
Guineematin.com : Quelles sont les motivations et les avantages de cette nouvelle option ?
Je ne vais pas parler de nos options ici. Sachez seulement que Diallo Sadakaadji tient, comme il le dit, à offrir de l’espoir aux Guinéens en leur proposant une alternative crédible à la situation catastrophique qui leur est imposée par le régime RPG.
Sa motivation en politique est de fédérer les Guinéens dans un mouvement national de libération, de solidarité, pour la démocratie et pour le développement, comme il le dit bien dans sa déclaration du jeudi 28 août 2014. C’est pour lui un énorme investissement à hauts risques, comme le démontre l’expérience avec ce Dr. Ballal Koyin.
Sadakaadji ne vise qu’un seul avantage dans cette action : celui de pouvoir rentrer dans l’histoire comme un homme qui a su accomplir son devoir et faire de son peuple, une Nation unie et prospère. En effet, Diallo Sadakaadji, comme différentes sources guinéennes et étrangères le confirment, est un des rares hommes riches du monde d’aujourd’hui qui se comportent en bons croyants, conscients du devoir de l’homme, en particulier des riches, envers la société. En effet, selon l’Islam, le devoir le plus important de chaque individu dans une société est d’aider, d’assister les faibles et les pauvres. C’est par ces œuvres que le public guinéen et sénégalais ont connu et connaissent Diallo Sadakaadji. C’est un altruiste de nature qui voudrait aider son peuple tout entier.
Guineematin.com : Aura-t-il le temps de préparer correctement les prochaines consultations électorales ?
Oui, il en a les moyens matériels, les compétences humaines et des relations internationales !
Guineematin.com : Comment comptez-vous alors aborder les élections communales annoncées pour cette année ?
Nous taisons pour le moment notre stratégie.
Guineematin.com : Quels sont les inconvénients de votre départ du MSD ?
Ce parti retournera dans ses tiroirs, s’il ne s’est déjà pas offert au pouvoir en place.
Guineematin.com : Dans certains milieux hostiles à Diallo Sadakaadji on brandi la grande mobilisation populaire en faveur de Cellou Dalein Diallo aux USA pour justifier la rupture.
Vous parlez de quelle grande mobilisation en faveur de Cellou Dalein Diallo ? Vous êtes-vous posé la question pourquoi dans ses dernières tournées à l’extérieur, le leader de l’UFDG se fait accompagner par des artistes ?
Non seulement Cellou ne mobilise plus comme c’était le cas jusqu’en 2012, mais après la rencontre de la soi-disant réconciliation de Dakar et le passage d’Alpha Condé aux USA qui bénéficia d’une mobilisation de la communauté malinké, Cellou allait forcément bénéficier de la réplique peule, d’autant plus qu’il joue clairement la carte ethnique désormais lui aussi, avec les dérapages que nous connaissons tous. Cependant la mobilisation ni même la question du vote n’est pas le problème de Cellou. C’est la non capitalisation de cette mobilisation et le fait que ce vote n’est jamais utile avec lui.
Les Peuls doivent comprendre qu’en 2015, l’enjeu est encore bien plus grand pour eux et pour tout le pays. Nous, opposants, avons tout à gagner ou à perdre, selon le candidat que nous mettons en avant face à celui du parti au pouvoir à un second tour.
A un nouveau second tour en Guinée, il y a de forts risques qu’on ne puisse pas avoir d’alliance possible « Cellou Dalein Président ». En effet, après 2010, Cellou Dalein (UFDG) n’a pu rester en relation qu’avec Sidya Touré de (UFR), par nécessité d’alliance aux législatives 2013.
Pour 2015, cette collaboration avec l’UFR ne peut se maintenir que si Cellou accepte l’option de la candidature unique derrière Sidiya. S’il le refuse, les deux partis vont aller aux élections, fâchés l’un contre l’autre et le parti au pouvoir pourrait proposer à l’UFR, tout ce que Cellou pourrait lui promettre voire plus. Sidya se vengera et fera regretter à Cellou Dalein, son « égoïsme ». Cela sera d’autant plus facile que personne ne fait confiance à la capacité de Cellou Dalein de défendre ses intérêts et sa victoire face à un candidat du pouvoir.
Si donc les Peuls votent massivement pour Cellou Dalein au premier tour, ils prennent les risques de conduire à « Tous contre Cellou » qui sera interprété comme « Tout sauf le Peul ». Le pays ne va plus s’en remettre. C’est pourquoi l’option « Diallo Sadakaddji » est importante pour nous : elle peut résoudre le problème « Alpha Condé » ou « RPG » et sauver le pays dans l’unité et la paix nationale. Pour cette cause, beaucoup sont engagés corps et âme. J’ai décidé moi-même de prendre un congé professionnel, avec des risques de sacrifier ma carrière, ma sécurité matérielle en Allemagne et prêt à sacrifier ma vie dans ce combat décisif de 2015. Parce que je crois à sa noblesse et j’ai la conviction que c’est la seule alternative à la désintégration de la Guinée et à la souffrance collective de notre peuple tout entier.
Guineematin.com : Et, si cette rupture démobilisait les soutiens de Diallo Sadakaadji ?
Beaucoup de personnes qui commençaient déjà à s’identifier au MSD seront affectés par cette rupture. Mais la majorité comprendra et appréciera la décision du leader Sadakaadji, de s’éloigner à temps d’une personnalité aussi tordue.
Guineematin.com : Avez-vous un autre message à nous confiez?
Je m’adresse aux Guinéennes et Guinéens de toutes les régions et de toutes les couches sociales.
Depuis que le monde est monde, on a toujours fait recours au saint pour chasser le diable. Diallo Sadakaadji est le remède contre le phénomène Alpha Condé et ses conséquences néfastes à court et à long terme sur la Guinée.
En général, ceux qui ont des moyens et vivent dans l’aisance fuient les problèmes et les régions à hauts risques. Si c’est pour nuire aux projets de Sadakaadji et décourager ce patriote, le Dr. Abdoulaye Diallo dit Ballal Koyin a bien joué. Mais Diallo Sadakaadji n’est pas engagé en politique par motivation personnelle, pour gagner quelque chose. Il a suscité un grand espoir et une mobilisation des Guinéens de toutes les régions pour soutenir son projet. C’est pourquoi rien ne pourra entamer sa détermination.
Dans cette entreprise face à ceux qui sont actuellemnt au pouvoir qui ont assez démontré leur degré de criminalité, il a plus à donner qu’à gagner. Car, les moyens suffisants, les honneurs et le respect dignes des chefs d’Etat, il en a déjà.
Comme le dit l’ancien maire de Labé, Elhadj Sampiring Diallo, Diallo Sadakaadji a atteint la phase où il n’a plus besoin d’argent. Il s’agit donc pour lui, d’un combat patriotique et d’une volonté d’aider ses compatriotes et non de pouvoir s’enrichir et piller le pays au profit de leurs progénitures. Il a été sensible à nos souffrances et il a décidé de venir personnellement au front avec nous, avec tous les risques que cela comporte. On ne vit pas cela à toutes les époques.
Sadakaadji nous donne une alternative au Profiteur Alpha Condé et aux opposants fonctionnaires par la faute desquels notre pays se trouve dans la situation dramatique actuelle.
Depuis l’indépendance, nous n’avons connu que des régimes de dictature, de déni des Droits de l’homme, de massacres, de corruption, de détournement de fonds publics et de misère.
Rappelons-nous que le peuple tout entier avait fait le constat de l’échec de tous les anciens ministres du pays en 2007. Les Guinéens s’étaient alors soulevés pour exiger leur départ et un changement réel de gouvernance en Guinée, avec des hommes et femmes nouveaux.
Le sacrifice fut lourd : près de 200 morts et plus de 2000 blessés par balles. Lansana Kouyaté sera imposé comme Premier ministre avec des pouvoirs présidentiels et une feuille de route.
Bien que certains ministres du gouvernement de Kouyaté étaient compétents et intègres (Le Dr. Souaré, Ahmed Kanté et Baidy Aribot par exemple), le système échouera parce que le PM Lansana Kouyaté n’aura ni la volonté ni le courage de faire les reformes que le peuple attendait de lui conformément à sa feuille de route. M. Kouyaté ira jusqu’à refuser la justice aux victimes grâce auxquelles il est arrivé à la Primature.
Pourquoi donc ramener ces anciens dirigeants responsables du système pourri en place, si nous avons un choix nouveau, avec des hommes et femmes nouveaux ? Nous ne pouvons pas nous défaire d’un seul coup de ces gens, mais il ne faudra plus commettre l’erreur de leur donner la responsabilité entière si nous voulons que la situation change en Guinée.
En politique, on ne peut pas faire du nouveau avec de l’ancien. Le régime RPG Arc-en-ciel et la gestion interne des partis dirigés par les anciens ministres, nous l’ont éloquemment prouvé.
Diallo Sadakaadji veut aider la Guinée à se réconcilier, à sortir du sous-développement et à se stabiliser politiquement en garantissant l’alternance politique dans l’équité et à la satisfaction de toutes les régions guinéennes. Grâce à lui, il n’y aura plus forcément de majorité ethnique pour accéder à la magistrature suprême en Guinée. Autant plus aucun bandit ne pourrait désormais accéder à cette fonction à laquelle sont attachées l’image et la sécurité du pays, il n’y aura plus de minorité ethnique sans espoir d’accéder à la fonction de Président de la République en Guinée. Il n’y aura plus de tensions ou de confrontations ethniques pour la Présidence de la République dans notre pays. Plus aucun Guinéen ne sera exclu de ce privilège ou de cette responsabilité nationale à cause de ses origines ethniques.
Saisissons cette chance pour nous libérer et sortir notre pays de la misère, des divisions ethnico-régionales et des risques de guerre civile en nous mobilisant derrière le projet Sadakaadji !
Je vous remercie !
Entretien réalisé, via émail, par Idrissa Diallo pour Guineematin.com