Dernière journée des éliminatoires de la CAN 2015 : veillée d’armes pour le sily national de Guinée

Syli national de Guinée,Alors qu’il s’éloignait désespérément de la qualification après ses déconvenues à Kampala et à Tamalé, voilà que le sily de Guinée se repositionne merveilleusement dans la course pour la qualification. Preuve que le foot est comme l’histoire, il s’enfiche que vous vous rongiez les ongles, le sily s’est imposé 4 à 1 à Lomé samedi et est en ordre de bataille ici à Casablanca la mégapole marocaine.

Il a pris ses quartiers loin des sirènes de la grouillante ville pour se réarmer physiquement, moralement et mentalement. Dans cette retraite, Ibrahima Traoré a résumé le désir de l’équipe par ce propos : « Ce mercredi, nous jouons une finale de CAN contre l’Ouganda… ». Il ne saurait mieux dire ! Car la Guinée, pays de foot par excellence, souffrirait d’un 2e abonné absent à la prestigieuse biennale du football africain dont les phases finales auront lieu en Guinée Equatoriale, en lieu et place du Maroc qui avait souhaité le report pour affaire d’Ebola.

Les rues de casa enflent de Guinéens venus par contingent de dirigeants, de journalistes et de supporters qui vont s’ajouter à la puissante communauté estudiantine de notre pays au royaume chérifien.

De sources médicales, la légion du sily répond présente, mais certains observateurs craignent ici que Michel Dussuyer ne change l’effectif gagnant de Lomé et joue un peu l’aventure dans le coaching en procédant à des choix de départ ou de remplacement inappropriés. Mais, lui même jouant son destin immédiat dans ce match que le sily est condamné à gagner, un nul qualifiant du coup les ougandais.

Sûr que tous les Guinéens, dans un élan patriotique des cœurs et des bras, prient pour la victoire. Car, il est de l’évidence que le football est de nos jours devenu un échiquier sur lequel les pays, les nations et les peuples mesurent leur puissance. Dans ce domaine et cela est d’histoire que la Guinée n’est pas un prétendant résiduel, mais un présent qui bégaie souvent, il est vrai, mais qui porte un nom et s’est fait un renom dans le kaléidoscope du football africain.

Ce Guinée-Ouganda rappelle les souvenirs mémorables d’un certain Hafia-Simba-Ouganda-army, la finale en apothéose et le premier titre continental des verts blancs au Nakivubo stadium de Kampala, en 1972.

Les acteurs de cette épopée avaient pour noms : Cherif, Maxime, Petit Sory, Edenté, Morciré, Tolo ; et, de l’autre, le virevoltant Wandéra.

Le parfum et le nectar de Babylone de ces grands soirs enivre passage de témoin oblige l’orfèvre Ibrahima Traoré la tour Kamille Zayatte ou encore l’essuie glace Ibrahima Sory Conté.

Coup d’envoi du match, 16h TU, en même tant que Ghana-Togo ; les deux autres adversaires du groupe à Tamalé.

 

Amadou Diouldé Diallo à Casablanca (Maroc) pour Guineematin.com

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