
Une lettre avait pourtant été adressée au maire de Faranah qui a répondu en soulignant que le centre culturel où l’opposition voulait tenir son meeting ce jeudi est un bien public. Ce qui a paru aux yeux des opposants comme une sorte de refus des autorités. « Nous allons nous retrouver ce matin pour trouver un autre endroit », nous avait confié Monsieur Barry.
Ce soir, le numéro un de l’UFDG à Faranah, affirme au téléphone de Guineematin.com que leur meeting n’a pas pu se tenir ce jeudi 23 avril, faute de pouvoir mobiliser les militants de l’opposition. « Les gens ont eu peur par ce qu’on a appris qu’il y’a eu des cas de mort, des blessés graves et que Cellou a été empêché de sortir de chez lui à Conakry. Tout cela a fait peur aux militants ici à Faranah », nous dit-il.
« Les forces de l’ordre étaient prêtes et n’attendaient que le début de notre manifestation. Nous avions même prévu alors d’organiser une conférence de presse, mais hélas, celle-ci aussi n’a pas eu lieu », ajoute notre interlocuteur.
Contrairement donc à Dabola, Boké, Mamou, Labé, Kindia et bien d’autres préfectures, les responsables fédéraux des neufs partis de l’opposition présents à Faranah, n’ont pas réussi, ce jeudi, à faire valoir le mot de l’ordre de manifestation lancé par leurs états-majors de Conakry.
Thierno Amadou camara