Deux semaines après sa journée ville morte, l’opposition républicaine se réunira dans quelques heures, ce mardi 26 avril 2016, au QG de l’UFDG, pour tirer les leçons de cette journée ville morte et definir d’autres stratégies afin de faire fléchir le gouvernement sur ses revendications, a appris Guineematin.com, de son porte parole l’honorable Aboubacar Sylla.
Joint au télé par Guineematin.com, le porte parole de l’opposition républicaine a expliqué que la rencontre d’aujourd’hui sera l’occasion pour tirer toutes les leçons de la dernière ville morte organisée à Conakry.
« Nous allons examiner tous les aspects positifs et les aspects qui ont aussi moins marché au cours de cette journée ville morte. Nous allons en tirer toutes les conséquences. Nous allons définir la stratégie, pour continuer à maintenir la pression sur le gouvernement afin que le prix du carburant connaisse une baisse significative », a révélé monsieur Aboubacar Sylla.
Parlant du processus électoral, le porte parole de l’opposition guinéenne a déploré le fait que jusqu’à présent le problème des demenbrements ne soient pas résolu. Ce, en dépit de la correspondance qu’elle a écrite et une audience orale accordée au ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation et qui n’a jusqu’à présent pas réagi. « En plus des demenbrements, nous allons aussi parler du problème du chronogramme électoral, la question du fichier et le problème de la réforme de la CENI », a annoncé l’opposant.
Sur l’actualité qui prévaut dans le pays, le porte parole de l’opposition républicaine a expliqué que toutes les questions d’ordre nationale seront débattues au cours de la plénière de ce mardi. « Il s’agit des derniers développements intervenus sur la scène politique, sur la scène sécuritaire, sur la violation des droits de l’homme et de toutes les questions d’actualité. Et, l’opposition républicaine va s’exprimer officiellement par rapport à ces sujets », a dit Aboubacar Sylla.
Quand à la dernière marche organisée par les femmes de l’opposition et empêchée par les forces de l’ordre, malgré son autorisation préalable par les autorités, Aboubacar Sylla a promis qu’une procédure judiciaire sera intentée. « Nous allons engager une plainte à l’encontre des officiers de maintien d’ordre qui ont refusé que cette manifestation ait lieu, quand bien même que toutes les conditions légales de son organisation ont étés réunies. Nous allons encourager les femmes à poursuivre et à faire en sorte qu’elles puissent effectivement faire cette marche et remettre le courrier à main propre au ministre de la justice », a averti Aboubacar Sylla.
Enfin, le porte parole de l’opposition, indique que d’autres formes de manifestation ne sont pas à exclure, si le gouvernement ne prend pas en compte leurs revendications. « On ne va pas s’arrêter en si bon chemin, nous avons à faire à un régime qui n’accepte pas le dialogue, qui n’accepte la décision que lorsqu’elle est forcée… On ne va pas laisser la dictature s’installer tranquillement dans notre pays », a promis le porte parole de l’opposition guinéenne.
Propos recueillis et décryptés par Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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