Conformément à une décision gouvernementale, le prix du litre du carburant à la pompe est passé de 8 000 GNF à 10 000 GNF. Alors que la protestation s’accentue, l’impact de cette décision unilatérale et impopulaire commence à se faire sentir sur le terrain. C’est le cas à Kankan où les prix de certaines denrées de première nécessité ont connu une hausse dans les marchés, rapporte Guineematin.com à travers son correspondant local.
On craignait une hausse des prix des denrées avec l’augmentation du prix du carburant. Après la hausse des frais de transport interurbains, c’est les produits de forte consommation qui commencent à connaitre le même scénario. Les prix de la quasi-totalité de ces produits ont tous connu une augmentation de 5 000 GNF voire 10 000 GNF.
En effet, avant la hausse des prix des produits pétroliers, le sac de riz Bangladesh (Ciao) se négociait à 290 mille francs, celui du sucre à 295 mille francs guinéens à Kankan. Désormais, il faut débourser 300 mille francs guinéens pour s’en procurer. Le bidon de l’huile d’arachide, précédemment vendu à 210 000 GNF, s’élève à 215 000 GNF. Pour ce qui est du carton du savon Diama, il passe de 120.000 à 125.000 francs guinéens.
Parmi tous ces produits, seul le sac de l’oignon importé a connu une hausse étonnante. Il passe de 135 mille francs à 170 mille francs guinéens.
La hausse du prix du carburant à la pompe explique toute cette situation et, là-dessus, commerçants et acheteurs sont unanimes.
Toutefois, il faut retenir que les prix de certaines denrées n’ont connu aucune augmentation pour le moment. C’est le cas du kilo de la viande (35 mille GNF), du bidon d’huile rouge en provenance de Gueckédou (150 mille GNF), du sac du lait en poudre (160 mille GNF) et de la farine Bravo (240 mille GNF). Ces produits s’achètent toujours au même prix. Mais, jusqu’à cela va-t-il durer ?
De Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com
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