L’ONG COGINTA, à travers son projet « Partenaires pour la Sécurité en Guinée : la réforme de la police au Service du Citoyen » poursuit son appui aux communes de Conakry en vue de lutter contre la délinquance. C’est dans ce cadre que s’est ouverte ce vendredi, 24 janvier 2020, la cinquième session ordinaire du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) de Kaloum au siège de la mairie, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Cette cinquième session ordinaire, la toute première pour l’année 2020 du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) de Kaloum, s’est tenue en présence des chefs de quartiers, des agents de la police et du substitut du procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum.
A l’absence de madame le maire Aminata Touré, en déplacement à l’intérieur du pays, c’est Djéli Mory Kourouma, secrétaire général de la commune de Kaloum, qui est revenu sur la réalisation des projets dans le cadre de la sécurité et de la lutte contre la délinquance. « La particularité de cette cinquième session, qui est la première de l’année 2020, était de voir les différents projets et plans locaux de sécurité qu’on avait initiés, à savoir le bruit sonore au niveau des quartiers, la sécurisation des débarcadères et la question de la circulation des taxis motos à Kaloum », a -t-il rappelé.
En ce qui concerne les impacts de ce projet sur les habitants de la presqu’île de Kaloum, Djéli Mory Kourouma a fait savoir que les déguerpissements qui sont opérés à Téminétaye et à Boulbinet ont permis de délocaliser les bandits. « Parce que, ce sont des gens qui sont venus s’installer dans ces débarcadères sans aucune autorisation ni du chef secteur, ni du chef de quartier à plus forte raison de la commune ».
En outre, monsieur Kourouma a expliqué qu’il y a eu aussi « des foras qui ont été organisés au niveau de chaque quartier pour que les citoyens ne voient plus les policiers ou les gendarmes comme des ennemis, mais des partenaires avec qui ils doivent collaborer pour la sécurisation au niveau de la commune. Les citoyens n’ont plus peur à Kaloum ici, ils peuvent marcher avec policiers et avec les gendarmes. Cela, c’est grâce à ces différents foras dans ces quartiers parce que les femmes et les jeunes ont été associés à ça pour que chacun essaye de répercuter ça à sa base, pour leur dire que les policiers que vous voyez dans nos foyers, dans nos quartiers, ne sont pas contre nous. Pour cette raison, le commissariat central de Kaloum a même pris la décision d’affecter un policier par quartier qui est comme policier référent ».
Pour sa part Cheick Oumar Touré, commissaire central adjoint de la police de Kaloum, a expliqué que beaucoup d’efforts sont entrain d’être fournis pour faire face aux défis sécuritaires de la commune. « Nous avons eu à mettre en place une stratégie pour pouvoir s’occuper des différents problèmes qui minent actuellement la commune de Kaloum. Il y a les problèmes posés par les conducteurs de taxis motos, les problèmes sécurité dans les débarcadères et aussi pouvoir règlementer les nuisances sonores dans les quartiers et aussi lutter contre les différentes barricades qui fatiguent les citoyens dans les quartiers », a dit l’officier de police.
Les autorités communales de Kaloum se sont engagées devant les responsables de l’ONG COGINTA à pérenniser les acquis pour lutter efficacement contre la délinquance.
Siba Guilavogui pour Guineematin.com
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