Comme annoncé précédemment, les travailleurs de Culture, Infos, Sports (CIS) médias ont manifesté ce mercredi, 20 mars 2024, devant leur siège à Lambanyi. La démarche visait à exprimer leur ras-le-bol concernant les 18 mois d’arriérés de salaires que leur doit la direction. Venu un peu plus tard à cette manifestation, Sékou Jamal Pendessa, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), a promis d’aider ses confrères pour qu’il puissent voir le bout du tunnel, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
C’est avec des pancartes sur lesquelles étaient mentionnées des phrases comme « trop, c’est trop », « on réclame juste », « nos droits », « on en a marre » que les travailleurs de CIS médias ont exprimé leur ras-le-bol aujourd’hui.
Sékou Jamal Pendessa secrétaire général du SPPG, venu un peu plus tard, a fait une déclaration, assurant prendre le dossier en main pour aider les journalistes et techniciens du média à sortir de l’ornière. « La direction ne nie pas les arriérés qu’elle doit aux travailleurs de CIS médias. Quand on perd un emploi, on perd sa dignité. Le SPPG témoigne toute sa solidarité et assure qu’il va accompagner les travailleurs dans la réhabilitation de leurs droits. On connaissait déjà le dossier, mais l’action de ce matin nous a interpellés de plus. Le DG va aller rencontrer tout de suite le PDG de CIS médias pour parler. Nous, le SPPG, nous allons peut-être rencontrer Antonio Souaré aujourd’hui, ou dans les 72 heures qui suivent. Nous demandons aux manifestants de rentrer chez eux. Le SPPG a pris le dossier à bras-le-corps. Nous allons faire les choses le plutôt possible puisque ce sont des pères de familles et mères de familles qui sont là, sans salaires. Donc, nous ferons notre possible pour vous permettre d’être payés ; et qu’à la fin de cette situation, et l’employeur et les employés soient satisfaits », a-t-il laissé entendre.
Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com
