Le verdict tant attendu dans le procès des dix enseignants, membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a été reporté de quarante huit (48) heures. L’annonce en a été faite ce mardi 21 janvier 2020, au tribunal de première instance de Mafanco où les enseignants sont poursuivis pour menaces, injures publiques, violences et coups et blessures volontaires, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
A cause des manifestations du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) contre le 3ème mandat pour Alpha Condé, les enseignants n’ont pas été extraits de la maison centrale de Coronthie ce mardi. Le délibéré tant attendu dans ce dossier a été renvoyé au jeudi, 23 janvier 2020, apprend-on.
Une décision qui n’a pas été du goût de d’un des avocats de la défense, en l’occurrence maître Salifou Béavogui. « Ce matin, tout portait à croire que les enseignants-là allaient regagner leurs familles après un parcours judiciaire plus ou moins tumultueux. Parce que nous avons toujours clamé leur innocence. Nous avons mené les débats ici, le collectif des avocats a démontré l’innocence de ces syndicalistes qui ont été arbitrairement arrêtés et poursuivis. Nous pensons que c’est dans le seul but de faire du mal, de saper l’élan de grève, l’élan de la revendication des conditions salariales », a laissé entendre l’avocat, qui a tout de même reconnu que le tribunal ne pouvait pas siéger à cause de la situation qui prévaut à Conakry.
Il faut rappeler que ces dix syndicalistes membres du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) sont poursuivis par Alhassane Bérété, proviseur du lycée Bonfi, pour menaces, injures publiques, violences et coups et blessures volontaires.
Siba Guilavogui pour Guineematin.com
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