Dépôt d’ordures sur la route « Le Prince » : 200 à 500 mille francs contre les auteurs (Mairie de Ratoma)

La gestion des ordures en cette saison hivernale constitue une préoccupation pour la mairie de Ratoma dans une commune où les tas d’ordures sont plus qu’incommodants. L’exemple le plus illustratif de cette mauvaise image que renvoi la commune est la transformation du terre-plein central de la route Le Prince en dépotoir d’ordures. La mairie annonce de fortes amendes contre ceux qui vont désarmais se livrer à cette pratique. L’annonce en a été faite ce vendredi, 8 mai 2020, par Mamadou Cellou Diallo, conseiller communal et président de la commission Environnement et Développement Durable.

Pour lutter contre l’insalubrité de plus en plus grandissante dans la cité, la commune de Ratoma a réactivé son dispositif de ramassage des ordures.

Mamadou Cellou Diallo, conseiller communal et président de la commission Environnement et Développement Durable

Selon Mamadou Cellou Diallo plusieurs dispositions ont été prises dans ce sens. « Les dispositions prises sont les mêmes que l’année dernière. Nous avons mis toutes les PME (Petites Moyennes Entreprises) en ordre de bataille pour faire le maximum possible pour amener les citoyens à s’abonner à leur niveau. Il y a également que nous avons mis en place des équipes dans les quartiers, qu’on appelle les comités locaux de salubrité et qui sont présidés par les chefs de quartier eux-mêmes. Donc, ces comités sont chargés de veiller et de sensibiliser les citoyens non seulement pour s’abonner dans les PME, mais également de veiller à ce que certains citoyens qui refusent de s’abonner ne puissent pas aller mettre les ordures n’importe où dans la commune. À cela s’ajoutent les dispositions qu’on avait essayé de prendre et qui consistaient à écrire au ministère des Travaux publics, puisque vous savez que le volet curage des caniveaux, c’est un volet normalement qui revient au ministère des TP. Mais malheureusement, les choses étant ce qu’elles sont, notre écrit a coïncidé à la crise politique, après la crise sanitaire et le ministre lui-même est tombé malade du Coronavirus. Donc, notre demande n’a pas pu prospérer », a-t-il fait savoir.

Pour Mamadou Cellou Diallo, des sanctions sont désormais envisagées contre les citoyens qui vont déverser les ordures sur la voie publique, comme c’est le cas de Cosa à Wanindara en passant par ENCO 5. « Nous regrettons et condamnons fermement certains actes inciviques. Nous avons demandé l’appui de l’ANASP (Agence Nationale de la Salubrité Publique) pour nettoyer la partie de la route Kagbélen-Hamdallaye qui est souvent salie par des citoyens par des comportements indélicats. Depuis le début de cette semaine, une équipe d’ALBAYRAK est en train de procéder au nettoyage. Mais malheureusement dès qu’ils quittent, il y a les mêmes gens qui viennent déposer des ordures sur la route. Donc, nous avons essayé d’attirer l’attention des chefs de quartier sur cette situation. Nous leur avons demandé de réactiver les comités de salubrité qui ont pour rôle non seulement la sensibilisation mais aussi la veille et même la répression. Nous avons remis en place l’équipe de la salubrité communale qui est déjà sur le terrain et qui a tout le matériel nécessaire. Ils vont sillonner sur le terrain et arrêter quiconque ils voient en train mettre les ordures sur le trottoir. Et une fois que l’intéressé est arrêté, ils vont l’amener au commissariat et appliquer la sanction qui est prévue par la loi qui est une amende qui varie de 200 mille à 500 mille GNF ».

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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