Amadou Diallo prend sa retraite : retour sur la carrière plein de succès d’un journaliste exemplaire

Amadou Diallo de la BBC
Amadou Diallo de la BBC

Après une longue et riche carrière, couronnée de succès, le célèbre journaliste Amadou Diallo a annoncé récemment sa retraite. Celui qui fut pendant plusieurs années correspondant de la BBC en Guinée avant de rejoindre la rédaction du service français de la même radio à Dakar, dépose le micro avec un sentiment de devoir accompli. Mais, comment Amadou Diallo a-t-il réussi à se hisser si haut et à se faire une grande renommée qui va bien au-delà des frontières guinéennes ? Guineematin.com a posé la question à quelqu’un qui connaît bien l’homme pour l’avoir côtoyé et avoir collaboré avec lui pendant plusieurs années.

Le journaliste Abdourahmane Diallo, rédacteur en chef de la RKS (Radio Kaloum Stéréo), également ancien correspondant de la BBC et ancien correspondant de la West Africa Radio en Guinée a accepté de recevoir un journaliste de Guineematin.com pour un entretien sur la vie professionnelle du doyen Amadou Diallo.

Décryptage !

Guineematin.com : Il y a quelques jours, le doyen Amadou Diallo, que beaucoup ont connu comme correspondant de la BBC en Guinée, a annoncé qu’il raccroche le micro. Vous qui l’avez côtoyé, parlez-nous de l’homme.

Adourahmane Diallo, Rédacteur en chef de la RKS

Abdourahmane Diallo : Je voudrais tout d’abord vous dire qu’Amadou ne peut pas raccrocher le micro. Il est journaliste et il restera journaliste. Il quitte le bureau de la BBC à Dakar après de loyaux et bons services, mais il continuera à pratiquer le journalisme parce que je sais que c’est un homme qui ne peut plus se passer de ce métier. Il ne peut plus vivre sans pratiquer le journalisme, surtout le journalisme radio. Il continuera à servir peut-être comme consultant ou formateur, mais il ne peut plus vivre sans le micro. Amadou a une longue et riche carrière. Je voudrais préciser qu’il est sortant de l’Ecole Supérieure de Manéah. C’était nos aînés à l’Ecole Normale Supérieure de Manéah.

Il est de la même promotion que feu Ben Daouda Sylla, qui a été directeur de la RTG Boulbinet, directeur de l’Agence Guinéenne de Presse (AGP), mais qui est décédé le 18 octobre dernier à Conakry ; de la même promotion qu’Alpha Kabinet Doumbouya, qui a été directeur de la RTG, directeur de l’AGP aussi ; la même promotion qu’Ibrahima Ahmed Barry, qui a été directeur de la RTG également ; la même promotion que Saïkou Baldé, Alhassane Mohamed Diakité et Yamoussa Sidibé. Ils sont nombreux. Amadou Diallo a fait l’option philosophie-Histoire à Manéah. Et à l’époque, c’est seulement les meilleurs de chaque promotion qui étaient admis à Manéah, à l’issue d’un concours d’accès au second degré de l’université.

L’année à laquelle ils sont sortis, c’est cette année que nous sommes entrés dans cette école. Ils se sont retrouvés à la RTG comme stagiaires. Ben Daouda a été le premier à entamer son stage, puis les autres l’ont suivi. Moi, je suis arrivé à la RTG comme stagiaire en 1986. J’y ai trouvé Amadou et c’est là que j’ai connu l’homme. Lorsque j’ai terminé mon stage en 1988, j’ai commencé à pratiquer le métier et Amadou m’a toujours assisté. Je me rappelle bien lorsque Mamadouba Diabaté était rédacteur en chef, il m’a donné un jour une brève à traiter sur un prêtre qui était sanctionné au Cameroun parce qu’il faisait le sacrement à partir du sang de cabri. J’ai fait la brève et c’est Amadou qui l’avait corrigée.

Il m’a dit : continue comme ça, tu vas t’en sortir. Depuis lors, on a tissé d’excellents rapports sur le plan professionnel. Et en dehors de la RTG, nous avons entretenu ces relations. Lorsqu’en 2002, il est allé à Londres pour faire un stage au compte de la BBC, étant déjà correspondant, il était question de trouver son remplaçant en Guinée comme correspondant. Il m’a proposé au rédacteur en chef de la BBC à l’époque, Charles Bambara, un burkinabé. Ce dernier m’a appelé et m’a demandé de faire un papier. J’ai hésité et Amadou m’a appelé et m’a dit : pourquoi tu hésites ? J’ai dit est-ce que je pourrai ? Il m’a dit : tu as la plume, la voix et donc vas-y ! C’est ainsi que j’ai fait mon premier papier qui a été apprécié.

Le test a été concluant et j’ai été admis comme étant le suppléant d’Amadou Diallo comme correspondant de la BBC. Tout le temps qu’il est resté à Londres, j’ai continué à travailler comme correspondant de la BBC. C’est ce qui m’a permis d’être beaucoup plus connu puisque déjà à la RTG, je faisais la présentation. J’ai été beaucoup plus connu sur le plan national et international comme correspondant de la BBC. Nous avons continué la collaboration jusqu’en 2005. Et lorsque la radio West Africa a entamé ses activités, Amadou m’a encouragé, j’ai fait le test et j’ai été retenu comme correspondant de la West Africa. C’est en ce moment que j’ai quitté la BBC pour rejoindre cette radio. Malgré tout, Amadou a continué à m’encourager.

Guineematin.com : Quel était son point fort, celui qui lui a permis d’avoir une carrière aussi riche dans le journalisme ?

Abdourahmane Diallo : A la RTG, Amadou faisait beaucoup plus de reportages, il était peu porté par la présentation. C’est vers le début de l’année 2000 qu’Amadou s’est lancé à la présentation du journal parlé. Sinon, c’est un reporter tout fait. Il a fait d’excellents reportages, avec comme grande spécialité les magazines. Amadou, je peux dire qu’il est imbattable en matière de production de magazines. C’est un maître en la matière. C’est ce qui fait que lorsque la Voix de l’Allemagne (Deutsche Welle) a voulu faire une coproduction avec la radio nationale guinéenne, en 1996-1997, c’est Amadou Diallo qui avait été désigné par la rédaction de la radio nationale pour faire cette production sur le processus démocratique en Guinée. Il l’a fait avec un journaliste Burundais qui travaillait à la Deutsch Welle. Ça a été un excellent magazine.

Je me rappelle avoir fait aussi avec Amadou Diallo un grand magazine sur l’utilisation du téléphone en Guinée. C’était au début de l’installation de la téléphonie mobile en Guinée avec la Sotelgui. On a produit ce magazine qui a été apprécié par l’encadrement de la rédaction, et même les responsables de la Sotelgui à l’époque nous ont appelés pour nous féliciter par rapport au travail que nous avons fait. Parce que les gens venaient souvent protester contre les factures élevées parce qu’ils ne savent pas utiliser le téléphone. Pour la BBC, Amadou a fait de très bons reportages et magazines. Un de ses magazines qui peut encore rester dans les annales de l’histoire, c’est celui qu’il a produit sur le jardin botanique de la Camayenne. Ce jardin n’existe plus.

Amadou a produit un excellent magazine sur ce jardin avec les essences exotiques qui étaient dans ce jardin, qui ne sont plus là. Comme ces fruits qui étaient là qu’on cueillait une fois par an. Et à chaque fois, la priorité c’était d’envoyer les fruits à Dakar, où le gouverneur de l’AOF habitait. On envoyait la part du gouverneur de l’AOF. Je crois que ces essences forestières ont disparu de ce jardin qui regorgeait beaucoup d’espèces exotiques. Il a fait ce magazine dans le cadre de la préservation de l’environnement et des essences forestières. C’était un grand reportage qui a été diffusé par la BBC. Il a couvert tous les grands événements qui ont marqué l’histoire récente de notre pays, je peux dire des 30 ou 35 dernières années.

Il a couvert la première convocation de l’opposant Alpha Condé à la DPJ. Ce jour, il y a eu un mort juste au niveau du carrefour situé en face de la DPJ. C’est le premier militant du RPG qui a été tué par balle. Et à l’époque, c’était extrêmement difficile de passer de tels éléments à la radio nationale. Mais, il réussissait toujours à faire passer ses éléments en restant dans les normes professionnelles. Je pense que cet élément a été diffusé une fois et les responsables de la RTG l’ont retiré après. Pour le procès de l’opposant Alpha Condé, le Conseil National de la Communication (CNC) retire son accréditation et celle de Mouctar Bah de RFI pour les empêcher de couvrir ce procès.

Mais, lors des événements de janvier et février 2007, Amadou Diallo s’est illustré dans la couverture médiatique de ces événements. Il était vraiment percutant et très fort en analyse. C’est pourquoi je disais tantôt qu’il ne peut plus raccrocher le micro, même s’il ne peut plus faire peut-être ce qu’il faisait avant. Si vous vous rappelez, à midi ou à 18 heures, ou bien même à 6 heures du matin, chaque fois qu’il passait, soit en direct ou il passait un reportage sur ces évènements, des groupes d’écoute se constituaient et applaudissaient, parce que c’est un homme qui est très précis, qui respecte la règle des « 3 C », c’est-à-dire court, clair et concis. C’est quelqu’un qui respecte l’éthique et la déontologie. Amadou, c’est un reporter. Il rapportait exactement les faits tels qu’ils se déroulaient.

Ce qui fait qu’il a contribué à relever l’audience de la BBC en Guinée, parce que les gens étaient pressés d’ouvrir leur radio à midi, à 18 heures ou bien à 6 heures du matin, pour écouter les éditions d’informations, surtout si dans les titres on annonce Amadou Diallo ou bien si un événement se produisait en Guinée. Amadou Diallo maîtrise l’investigation. Il a couvert aussi le massacre au stade du 28 septembre 2009. Ce jour-là, Mouctar Bah de RFI est arrivé le premier, Amadou le second. Et puis, il m’a appelé quand j’étais avec Alhassane Sylla, correspondant du service anglais de la BBC. Et nous avons rencontré juste au niveau du petit commissariat de l’esplanade du stade, Bah Mamadou du groupe de presse Lynx/Lance.

Lorsque les leaders de l’opposition sont rentrés dans le stade, Amadou Diallo et Mouctar Bah étaient déjà à l’intérieur du stade, donc ils ont vécu les faits et ont même été arrêtés, menacés, mis à genoux par des militaires, avant d’être sauvés par un autre militaire. Sinon, ils les avaient mis à genoux et pointé les armes sur eux comme des gens à exécuter. L’enregistreur de Mouctar a été détruit et nous (Alhassane Sylla, Bah Mamadou du groupe de presse Lynx/Lance et moi), quand on a vu que ça prenait de l’ampleur, on s’est retournés et on s’est cachés quelque part dans une concession à Landréah. C’est seulement à 18 heures qu’on s’est retrouvés dans le même quartier pour restituer les faits. C’est là qu’on a compris qu’il y avait eu un massacre, parce que chacun racontait ce qu’il a vu.

Donc, comme je le disais, Amadou a couvert tous les événements avec beaucoup de risques. Mais, il se disait toujours qu’il faut aller pour informer le public, qu’il faut rester fidèle au public. C’est ça sa philosophie : informer le public le plus rapidement possible, avec exactitude. Donc, c’est un grand journaliste qu’il faut célébrer de son vivant parce qu’il a arrêté certes à la BBC, mais il continuera à être un journaliste et à former d’autres journalistes pour les aider à aller de l’avant et à faire comme lui. Amadou Diallo, c’est un monument de la radio qu’il faut célébrer de son vivant. Dans ce métier de journaliste, plus on prend de l’âge, plus on vieillit, plus on se bonifie. Je pense qu’il a encore beaucoup de ressorts et de jus à donner. Il est encore jeune sur le plan professionnel. Il peut encore donner beaucoup à son pays et à tous ceux qui vont solliciter ses compétences.

Guineematin.com : Vous avez dit beaucoup de bonnes choses sur Amadou Diallo. Mais, qu’est-ce qui vous a le plus marqué chez lui ?

Abdourahmane Diallo : C’est sa sincérité et son attachement à ses amis. Sur ce plan, il est irréprochable. Il est très généreux et très attachant. Amadou Diallo est très possessif. Sur le plan professionnel, c’est quelqu’un qui a toujours respecté le métier. Il n’a pas été formé pour être journaliste puisqu’il est sorti de l’Ecole Normale Supérieure de Manéah, tout comme moi, tout comme cette génération qui a vraiment fait les beaux temps, les beaux moments de la RTG, la radio et la télévision guinéenne dont certains se sont retrouvés sur le plan international comme correspondants. Je voudrais ouvrir une parenthèse : Amadou, les gens l’ont connu comme correspondant de la BBC, mais il n’a pas commencé par cette radio. Il était correspondant de ce qu’on appelait à l’époque le monitoring.

C’est une banque d’éléments sonores qui était pilotée par RFI (Radio France Internationale et Canal France International) qu’on envoyait tous les jours, à 15 heures. Et, ce sont seulement les radios des pays francophones qui captaient ce signal. Vous aviez dans ce monitoring des reportages, des interviews, des magazines envoyés par des correspondants basés dans les différents pays francophones. Donc, au niveau de la rédaction, quand vous prenez un sujet sur le Togo ou le Cameroun qui vous intéresse, vous prenez dans ce monitoring et vous diffusez dans votre radio. A l’époque, à la RTG, on diffusait des reportages des correspondants basés en Algérie, au Maroc et un peu partout dans les pays africains francophones. Donc, Amadou a commencé par ça avant d’aller à la BBC.

Sur le plan professionnel, pour répondre à votre question, ce que je peux retenir, Amadou Diallo est un homme de caractère, qui aime son métier et qui le fait très bien. Quand je dis qu’il le fait très bien, c’est qu’il respecte l’éthique et la déontologie. Il n’a jamais accepté l’autocensure parce qu’à la RTG, à un moment donné, c’était fréquent. Mais Amadou refusait l’autocensure. Il disait souvent qu’il rapportait des faits, il ne faisait pas de commentaire et il ne mettait pas son « moi » dans ses papiers. Je pense que c’est ce qui l’a beaucoup aidé dans sa carrière de journaliste. Il est vraiment prêt à défendre ses papiers devant les rédacteurs en chef et même devant les directeurs.

Guineematin.com : personnellement, qu’est-ce que le journaliste Amadou Diallo représente pour vous ?

Adourahmane Diallo, Rédacteur en chef de la RKS

Abdourahmane Diallo : Je peux dire que sur le plan international, en tant que correspondant, Amadou est mon maître. C’est lui qui m’a encouragé, qui m’a motivé et qui m’a proposé au service Afrique de la BBC pour le remplacer en Guinée. Et, lorsqu’il a été aussi question de choisir d’autres correspondants ici parce que moi j’étais allé à la West Africa, Amadou est allé à Dakar au bureau de la BBC service Afrique, ils m’ont toujours contacté par le billet d’Amadou pour me demander de proposer des correspondants. C’est ainsi que les correspondants que vous entendez maintenant ont été proposés par moi. C’est vous dire que la confiance et nos liens sont très solides et c’est mon maître sur le plan international. Il m’a beaucoup aidé et beaucoup conseillé.

Donc, pour moi, il restera cet homme brillant, cet homme généreux, cet homme attaché à son métier qu’il va continuer à exercer. Il est à la fois journaliste et enseignant. Donc, il a cette double casquette : c’est un enseignant doublé de journaliste. Je pense qu’il va toujours servir soit dans les écoles de journalisme en Guinée ou ailleurs, ou bien comme consultant pour aider à relever le niveau des médias. Parce qu’il y a un sérieux problème en Guinée, surtout au niveau des radios. Un sérieux problème d’écriture radiophonique, un problème de diction. Quand vous écoutez les radios, c’est vrai que les journalistes font beaucoup d’efforts, mais il reste encore beaucoup à faire en écriture radiophonique et en diction. Donc, il pourra encore servir, aider à relever le niveau des journalistes au niveau des radios implantées en Guinée.

Guineematin.com : Après avoir été témoin de beaucoup d’événements importants en Guinée, Amadou Diallo a été obligé de quitter son pays pour des raisons de sécurité pour aller s’installer à Dakar. Comment cela est arrivé ?

Abdourahmane Diallo : Après le 28 septembre, il a reçu des menaces. Les militaires sont même allés nuitamment chez lui, mais il n’y était pas. C’est quelqu’un qui a le bon réflexe du grand journaliste et du grand reporter. Il sait en situation de troubles, quelle démarche il faut suivre. Le reporter, c’est celui qui parvient toujours à rapporter les faits. Il ne faut pas se laisser intimider ou se laisser prendre ou tuer. Donc, il avait quitté son domicile pour aller se réfugier quelque part. Et constatant la gravité de la situation, la direction de la BBC a décidé de le faire quitter le pays. C’est ainsi qu’Amadou a quitté Conakry et il n’était pas le seul parce que Mouctar Bah aussi était dans le viseur des gens qui s’agitaient autour de la junte militaire et qui menaçaient ces correspondants. Ils ont quitté Conakry pour Dakar. Et heureusement, quelques années après, le service français de la BBC a été délocalisé de Londres pour Dakar et Amadou est resté au bureau de Dakar.

Guineematin.com : On arrive au terme de cet entretien, quel est votre mot de la fin ?

Abdourahmane Diallo : Je dirais à la jeune génération de journalistes de redoubler d’efforts, de se former, de se cultiver, parce qu’il y a encore beaucoup à faire dans la pratique de ce métier. De se coller encore à ceux qu’ils appellent aujourd’hui les anciens. Ce sont des mines d’or qu’il faut exploiter pour renforcer les capacités des jeunes qui aspirent à ce métier ou qui pratiquent ce métier. Je voudrais dire à cette jeune génération de journalistes de redoubler d’efforts et de mettre en avant la formation, le renforcement de leurs aptitudes. Le journaliste, c’est l’homme cultivé et qui a une maîtrise instrumentale de la profession. Celui qui a vraiment les instruments qu’il faut pour pratiquer le métier. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’écoles de journalisme en Guinée et des universités qui forment, il faudrait qu’on renforce l’enseignement du métier dans ces institutions.

Il faut renforcer didactiquement et pédagogiquement les compétences des enseignants et cela aura un impact positif sur les journalistes qui sortiront de ces écoles et qui vont être confrontés à un problème de quête d’emploi. Surtout le premier emploi parce qu’aujourd’hui, c’est un sérieux problème en Guinée. Il n’est pas dit que ce sont seulement ceux qui ont fait des écoles de journalisme qui peuvent réussir dans ce métier. Il y a beaucoup de bons journalistes, des grands reporters comme Amadou Diallo qui n’ont jamais fait une école de journalisme, qui ont été formés comme on le dit sur le tas. Je pense que c’est possible. Donc, il ne faut pas baisser les bras, il faut aller de l’avant, il faut se former. Pour cela, l’outil principal du journaliste, c’est sa culture et la maîtrise de l’éthique et de la déontologie, mais aussi la maîtrise des techniques d’écriture journalistique.

Interview réalisée par Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél : 622 68 00 41

Facebook Comments Box