Le secteur de l’élevage est menacé à Kankan. 149 cas suspects de fièvre aphteuse (une maladie qui touche les bovins, les ovins et les caprins) ont été enregistrés dans la préfecture, dont deux cas de morts. C’est la direction préfectorale de l’élevage qui a annoncé la nouvelle au cours d’un point de presse animé ce vendredi, 05 novembre 2021, rapporte le correspondant de Guineematin.com sur place.
« Depuis quelques temps, il y a une maladie suspectée dans nos locaux, appelée fièvre aphteuse. Au jour d’aujourd’hui, parmi les 16 sous-préfectures qui composent la préfecture de Kankan, il y a huit qui sont touchées par cette maladie. Nous avons 149 cas suspectés dans les huit sous-préfectures concernées et il y a eu deux morts. Et dans les sous-préfectures où les cas sont suspectés, les animaux qui y sont, on les appelle les animaux sensibles ou les animaux exposés à cette maladie, leur effectif est de 9 495. Ça c’est compris entre bovins, ovins et caprins », a indiqué Tamba Touré, directeur préfectoral adjoint de l’élevage, chargé de la santé animale.
La direction préfectorale de l’élevage dit avoir prélevé des échantillons dans toutes les localités où ces cas sont suspects sont enregistrés. Ces échantillions ont été mis à la disposition du laboratoire vétérinaire. « Au jour d’aujourd’hui, avant que les résultats ne soient disponibles, la direction préfectorale de l’élevage de Kankan a pris comme dispositions, la sensibilisation au niveau des populations par rapport aux dangers de cette maladie parce que c’est une maladie virale.
C’est une maladie qui est provoquée par les virus et elle est très très contagieuse. Ce n’est pas une maladie qui peut atteindre l’homme, mais ça peut causer des pertes économiques énormes, parce qu’elle se transmet d’un animal à un autre. Ça se propage et tout de suite il y a des cas de morts qui sont enregistrés », a dit M. Touré.
Selon ce responsable en charge de la santé animale, si les autorités au plus haut niveau réagissent à temps, la maladie peut être contenue pour éviter une large contamination à Kankan.
Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com
